Algérie – L’activiste politique, Rachid Nekkaz, a été arrêté ce dimanche 15 mai 2022 et placé sous mandat de dépôt. Nous vous dévoilerons davantage de détails sur cette affaire dans les lignes qui suivent.
Le candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019 retourne une nouvelle fois en prison. En effet, Rachid Nekkaz a été placé ce dimanche sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Chlef, au nord-ouest de l’Algérie. La même mesure a été prise contre son avocat Abdelkader Ben Chora et l’activiste Hamza Djabri.
Ce dernier est l’un des cadres les plus actifs du parti politique non-agréé, Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC) de Rachid Nekkaz. C’est ce que vient de rapporter le quotidien arabophone Ennahar. Le quotidien arabophone a précisé les raisons de ces arrestations suivies d’une mise sous mandat de dépôt.
À ce propos, on indique que les détenus ont été arrêtés par les forces de sécurité pour « incitation aux troubles à l’ordre public » ainsi que pour « organisation d’une manifestation sans autorisation ».
Dans le même cadre, ils ont également été arrêtés pour « avoir procédé à un rassemblement devant l’établissement pénitentiaire de Chlef », informe le même média. Pour rappel, Rachid Nekkaz avait passé quinze (15) mois en prison. Il a en effet été incarcéré entre décembre 2019 et février 2021.
Rachid Nekkaz rend hommage aux victimes des massacres du 8 mai 1945
Par ailleurs, l’activiste politique algérien a tenu récemment à rendre hommage aux victimes de Sétif, Guelma et Kherrata. À travers une diffusion en direct sur YouTube, Rachid Nekkaz a commémoré cet événement historique. Et ce, 77 ans après les massacres du 8 mai 1945 qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de martyres.
Rachid Nekkaz a rappelé le passé peu glorieux de la France coloniale en Algérie et sa sanglante répression à l’encontre des manifestants nationalistes, indépendantistes et anti-colonialistes.
Ce jour-là, alors que la France célébrait la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, les festivités tournèrent au drame. Cela notamment au niveau d’une bonne partie de l’est de l’Algérie ; à savoir, Sétif, Guelma et Kherrata. La répression des manifestations a donc fait des foules de victimes. Soit jusqu’à 45.000 morts, selon la mémoire collective algérienne.