Algérie – Tandis que le projet d’importer des voitures neuves et celui de les monter localement retiennent beaucoup l’attention, l’avenir du projet d’importation de voitures d’occasion de moins de 3 ans reste vague. Plusieurs interrogations sont donc suscitées.
Les discutions, en ce qui concerne le secteur automobile en Algérie, tournent depuis un moment déjà autour de l’importation de voitures neuves et autour de leur montage et assemblage dans notre pays, alors que l’importation des véhicules de moins de trois (3 ans) semble peu à peu sombrer dans l’oubli. Le site web spécialisé Auto Bip s’est emparé du sujet.
Le constat qu’on vient d’exposer plus haut soulève de nombreuses questions. Des interrogations qui se rapportent à l’importation de voitures d’occasion dites de moins de 3 ans. Par exemple, ce projet (importation de voitures d’occasion) apportera-t-il des avantages au citoyen algérien ? Cette question n’est qu’une parmi tant d’autres sur la liste que s’est posée le média en ligne.
L’interrogation ci-dessus posée est d’autant plus pertinente avec l’autorisation de l’importation de voitures neuves. Le citoyen algérien préférerait-il posséder une voiture d’occasion moins de 3 ans ; plutôt que l’achat d’une voiture neuve importée ou montée localement ? Ou encore : Quels seront les prix des voitures d’occasion importées par rapport aux véhicules neufs importés ou assemblés en Algérie.
Prix des véhicules d’importation : Quel comparatif entre les voitures neuves et celles de moins de trois ans ?
Toutes ces questions restent un point d’interrogation en raison de l’absence de textes encadrant le processus d’importation de voitures d’occasion. Et ces textes attendent toujours la publication de l’arrêté interministériel ; depuis janvier 2020. Rien à signaler jusqu’à présent. Ledit document ne montre aucun signe d’une quelconque apparition prochaine.
À propos des prix, il convient de rappeler les déclarations antérieures du ministre de l’Industrie et des Mines. Ferhat Aït Ali Braham s’est en effet prononcé sur ce registre. Le membre du gouvernement a déclaré que les prix des voitures utilisées dans leurs pays exportateurs ne sont pas loin de ceux des voitures neuves.
La raison de ce rapprochement réside dans le kilométrage de la voiture (moins de 3 ans) qui n’est pas important. Il ne peut dépasser 20 000 km/an, selon le responsable. Cela signifie que son prix sera plus proche de celui du véhicule neuf. Ajouter à cela, les droits de douane et le prix des devises fortes provenant du marché noir, et non des banques.
