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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie : Les prix des voitures augmenteront de 50 % en 2020 !

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Algérie – Les concessionnaires algériens estiment qu’une hausse de 50 % sur les prix des voitures est à prévoir pour l’année 2020.

Le président de l’Association des concessionnaires automobiles multimarques (ACAM) Youcef Nebbache, a déclaré le 29 janvier que le marché automobile connaîtra une augmentation de 50 % au courant de cette année. Il estime que le gouvernement Djerad est dans l’urgence de prendre des mesures immédiates afin d’éviter la flambée des prix d’ici l’été 2020; rapporte le quotidien arabophone El Bilad.

Nebbache indique que la demande des voitures en Algérie s’élève à environ 400.000 unités par an. Le parc automobile souffre cependant, selon lui; de manque d’approvisionnement car plusieurs voitures sont accidentées chaque année ou deviennent anciennes.

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Face à ce constat, il appelle le nouvel exécutif à revoir le quota d’importation de chaque usine de montages ou plutôt de ce qu’il qualifie d’usine « gonflage des pneus »; précisant que l’importation de véhicules de moins de 3 ans ne résoudra pas la crise du marché automobile en Algérie.

L’importation de voitures de moins 3 ans ne résoudra pas la crise du marché

Afin que la mesure de ré-autorisation de l’importation des véhicules d’occasion (de moins de 3 ans) soit dans l’intérêt du citoyen, Nebbache a demandé à ce que les voitures de moins de 5 ans soit également incluses, car le prix de ce type de voiture est réduit de 60%, ce qui est conforme au pouvoir d’achat du citoyen algérien; soulignant que le prix des voitures d’occasion de moins de 3 ans reste élevé part rapport au pouvoir d’achat du consommateur algérien.

Nebbache estime qu’il serait nécessaire que le gouvernement actionne le processus d’importation des voitures afin d’attirer les devises étrangères et pas seulement les retirer sans rien ajouter à la trésorerie; rappelant les 530 millions d’euros retirés pour acheter des voitures sous licence Moudjahidine, alors qu’aucun droit douanier n’a été payé.

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Quelles solutions pour la crise automobile en Algérie ?

Le président de l’ACAM a conseillé de fermer les usines de montage en revenant à l’importation classique le temps de mettre en place une industrie automobile économiquement viable.

Il a expliqué en outre son souhait de voir le gouvernement s’impliquer davantage dans la négociations avec des investisseurs étrangers; en vue d’élaborer des partenariats avec des entreprises étatiques telles que « Sonacom ».

Nebbache poursuit en remettant en cause la règle d’investissement 51/49, selon lui cette dernière empêche la création d’un climat d’affaires encourageant dans le secteur automobile.

Nebbache a indiqué dans ce sens, que par manque d’expérience; les importateurs algériens dont les activités se limitaient au commerce devront éviter de se reconvertir en fabricants.

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