Algérie – À 12 jours avant la fin du mois sacré de Ramadan, la hausse des prix de fruits, légumes et viandes se poursuit sur les marchés algériens malgré la disponibilité des produits agricoles.
Voilà maintenant plus de deux semaines qui se sont écoulés depuis le début du mois de ramadan. La flambée des produits alimentaires tels que les fruits, légumes et viandes persiste, et ce, malgré les mesures prises par le ministère du Commerce pour affronter les spéculations sur les marchés en Algérie, d’autant que les produits de consommation sont disponibles en abondance.
En effet, les commerçants n’ont pas manqués d’augmenter de manière considérable leurs prix par rapport à ceux de références. Lors d’une virée effectuée par Echourouk au niveau de certains marchés de la capitale, le quotidien a observé une nette augmentation des prix des fruits et légumes et de viandes n’ayant pas baissé à 12 jours avant la fin de ce mois béni.
Selon l’organisation algérienne de protection des consommateurs (APOCE), le prix des tomates au marché de Lakhdaria par exemple, est estimé à 100 DA. La pomme de terre se vend à 65 DA. Le prix des oignons, quant à lui, est à 50 DA. Les carottes sont à 60 DA le kilogramme.
Fruits et légumes sur les marchés : Les prix toujours maintenus à la hausse
D’autre part, le marché de détail dans la commune de Baraki, enregistre des prix onéreux. Selon le journal Echourouk, le prix de la pomme de terre varie entre 75 et 85 DA le kilogramme. Malgré sa quantité importante et sa disponibilité dans de nombreux points de ventes, elle reste hors de prix.
Le prix des tomates quant à lui, oscille entre 130 et 160 DA. Les carottes sont affichées à 60 DA le kg. De son côté, le prix de la laitue est entre 110 et 130 DA. Les viandes blanches ne sont pas exclues d’affaire. En effet, le prix d’un kilo a dépassé de loin les 300 DA. Le poulet est cédé entre 360 et 420 dinars.
Il convient de rappeler que les autorités compétentes dont le ministre du Commerce et des associations de commerçants, avaient mis en garde les spéculateurs contre l’augmentation des prix. Une tentative vouée apparemment à l’échec vu cette hausse qui se poursuit toujours dans les marchés algériens.
