Algérie – Les fluctuations des prix des produits alimentaires se poursuivent en Algérie, on notera d’ailleurs que les prix des fruits et légumes sont en hausse constante sur le marché. Dzair Daily vous en dit plus dans la suite de cet article du 12 avril 2022.
En effet, il suffit de se rendre dans les différents commerces de détail pour se rendre compte de l’ampleur du phénomène. Alors que le mois sacré est le mois de toutes les envies, les prix des fruits et légumes maintiennent leur hausse sur le marché en Algérie. Privant ainsi nombre de foyers de certaines denrées qui leur étaient autrefois abordables.
Les avis des marchands rencontrés sur place divergent, certains diront que les prix ont accusé une baisse ces derniers jours. Tandis que d’autres diront qu’au contraire, tous les fruits et légumes ont vu leurs prix grimper. Un marchand rencontré sur place dira que tous les légumes sont chers, sans exception. En effet, le concombre est à 180 DA le kg, la courgette est à 80 DA, la carotte 35 DA, le haricot vert 350 DA et la tomate est affichée à 100 DA.
Un autre commerçant dira que les prix de la pomme de terre fluctuent entre 90 et 110 Da le kg. Ce qui pour lui est un tarif très élevé pour un produit de grande consommation. Alors que son collègue à côté assurera que son prix a baissé, par rapport aux jours précédents. C’est en tout cas ce qui a été rapporté au micro d’Ennahar TV.
Les produits de base devenus un luxe pour les Algériens
Par ailleurs, les fruits restent les grands absents sur les tables ramadanesques des Algériens. En particulier la banane, qui est carrément boycottée car ayant dépassé les 800 DA le kg. Les commerçants questionnés indiqueront qu’ils ne l’achètent même plus au marché de gros. Car les citoyens ne leur achèterons jamais à ce prix. Un citoyen venu faire ses courses nous dira ne même plus regarder ce fruit, pourtant très apprécié.
Les prix des fruits et légumes affichés sur les marchés sont excessivement élevés et ne sont plus à la portée de nombreux ménages. Le pouvoir d’achat des Algériens est de plus en plus mis à mal. Un retraité dira que la situation est catastrophique, et qu’un salaire de plus de 100.000 DA serait nécessaire pour faire face à cette cherté.
