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Algérie : les prix des fruits et légumes en baisse sur le marché du gros (vidéo)

Algérie – Après la forte augmentation des prix de gros qu’ont connu les fruits et légumes au début du mois sacré, voilà qu’ils viennent d’accuser une baisse significative. On vous en dit plus dans la suite de cet article du 11 avril 2022.

En effet, les commerçants rencontrés au niveau d’un marché de gros de fruits et légumes confirmeront cette information, les prix de la quasi-totalité des légumes ont accusé une baisse en Algérie. Ainsi, durant cette deuxième semaine du ramadan, on notera que la tomate est désormais à 60 DA le kg. Tandis que l’oignon est à 36 DA, le céleri à 60 DA et le chou-fleur à 40 DA. 

Les seuls légumes à toujours être maintenus à des prix élevés sont la pomme de terre, qui est à 100 DA le Kg et l’haricot vert, qui monte à 300 DA le kg. Un autre commerçant dira que la marchandise est boudée par les citoyens, raison pour laquelle les prix baissent. Cependant, il semblerait que cette baisse des prix ne concerne que les légumes.

Et pour cause, les fruits se font de plus en plus rares sur les tables des Algériens, car leurs prix sont toujours aussi élevés. La banane a battu un record absolu ces derniers jours, atteignant les 750 DA le kg. La fraise oscille entre 250 et 350 DA. Tandis que le prix de l’orange reste stationnaire. C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien arabophone Ennahar.

Des prix élevés maintenus par les détaillants

Par ailleurs, on notera que la baisse des prix au niveau des marchés de gros ne se répercute pas sur les prix appliqués par les détaillants. Les marchands de gros nous expliquerons que leur marchandise reste invendue même à des prix abordables. Les citoyens ne peuvent pas se permettre les prix affichés chez les détaillants. Ce qui fait qu’ils ont procédé au boycott tout simplement.

Un grossiste n’a pas caché sa colère face à ce phénomène. Il dira que malgré la baisse des prix personne ne lui achète sa marchandise, et ce, en raison des prix élevés affichés sur les marchés de proximités. Il dira aussi que les citoyens s’étaient bien approvisionnés durant la première semaine du ramadan. Mais il apparaît qu’ils ne peuvent plus tenir la cadence, car la demande a fortement baissé.

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