Algérie – À moins d’une quinzaine de jours de l’Aïd El Fitr 2022, les prix de certains gâteaux ont atteint des niveaux records dans le pays. Apprenez-en davantage à ce sujet à travers les prochaines lignes de cet article du 18 avril 2022.
Durant le mois de piété, le marché algérien fait face à une envolée inédite des prix qui touche notamment la majorité des denrées alimentaires. Entre autres, certains gâteaux se vendent à des prix exorbitants un peu partout en Algérie, ce qui coïncide avec l’approche de l’Aïd El Fitr 2022.
Étant considérées comme étant V.I.P, un bon nombre de gâteaux spécial ramadan exige un prix à part. Selon le quotidien arabophone Echorouk, ces modèles s’imposent en force en dépit de leur prix qui dépasse même celui du kilogramme de pomme de terre ou encore de tomate.
Effectivement, la demande sur ces gâteaux est très élevée, au vu des plaintes des citoyens concernant l’effondrement du pouvoir d’achat. D’ailleurs, la plupart, si ce n’est la totalité des magasins de pâtisseries enregistrent une affluence sans précédent pendant ce mois de Ramadan. En sus, les files d’attente formées devant ces endroits sont comparables voir même supérieures aux files d’attente des autres produits alimentaires.
Algérie : voici quelques prix des gâteaux V.I.P
À ce propos, un magasin connu pour ses prix moyens situé à Ben Omar dans la commune d’El Kouba affiche plutôt des prix raisonnables. À son niveau, une tartelette à la banane ou aux morceaux de fraise se vend au même prix que la pièce de cœur d’amende, à 60 dinars. En revanche, toutes les brioches sont commercialisées à 50 dinars la pièce.
Par ailleurs, un autre magasin au centre de ladite commune applique des prix significativement élevés. Le cœur d’amende et les tartes s’affichent à 100 dinars la pièce, tandis que le prix d’une tranche de pâtisserie de petite taille varie entre 150 et 200 dinars. Malgré que cette dernière se mange en une seule bouchée, certains citoyens en achètent 5 pièces contre une somme de 1.000 DZD !
En tout cas, cela ne compte pas devant les prix appliqués par un magasin de la cité Jolie Vue à El Kouba toujours. Celui-ci met en vente la pièce de cœur d’amende farcie d’amandes, de pistaches ou de noix à 180 dinars. Quant aux pâtisseries, le prix de la tranche débute à partir de 300 dinars. En outre, on note que le plateau de ktayef a franchi la barre de 4.000 dinars, sans même compter les frais de la livraison à domicile.
Face à ces prix exorbitants, le directeur de l’office au niveau de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a souligné que ces gâteaux restent un produit de luxe pendant le Ramadan. De ce fait, le consommateur a le choix de les acheter ou pas, en fonction de son pouvoir d’achat. Selon Issam Bedrissi, les prix de ces produits sont libres et déterminés par chaque vendeur en tenant compte de divers facteurs.
