Algérie – L’homme d’affaires Hocine Metidji et son fils ont été placés sous mandat de dépôt pour des soupçons de corruption impliquant 7 anciens ministres et hauts responsables.
Déférés dans la journée du dimanche 23 février, devant le tribunal de Sidi M’hamed, l’homme d’affaires Hocine Metidji et son fils, on été placés ce lundi 24 février en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi Mhamed, pour des faits liés à de la corruption, rapporte le quotidien arabophone El Bilad.
De nombreux chefs d’inculpations poursuivent l’homme d’affaires, parmi lesquels figurent le « trafic d’influence », le « transfert illicite de capitaux vers l’étranger » ou encore « financement occulte d’une campagne électorale », souligne la même source.
L’épouse et la fille de Metidji ont été remises en liberté, tandis que les autres accusés impliqués dans le cadre de cette affaire ont été placés sous contrôle judiciaire, indique de son côté le média arabophone Ennahar.
7 anciens ministres impliqués
Selon le site économique Maghreb Emergent, 7 anciens ministres sont impliqués dans le cadre de cette affaire. Il s’agit, entre autres, des deux ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, mais également l’ancien ministre du Transport Abdelghani Zalaane.
D’autres noms sont cités dans l’enquête diligentée par la brigade d’investigation de Bab Jdid, à l’instar de l’homme d’affaires et du groupe ETRHB, Ali Haddad, ou encore Mokhtar Reguieg, ex-chef du protocole de Bouteflika, précise la même source.
