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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie : Premiers décès du Paludisme ( Malaria ) depuis son apparition

Publié le

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Algérie – Potentiellement mortelle, la maladie du paludisme fait ses premières victimes en Algérie. Jusqu’à présent, trois (3) personnes ont perdu la vie. Voici les chiffres par wilaya.   

Alors que l’Algérie continue de voir décroitre rapidement la pandémie du Coronavirus sur son sol, une autre épidémie fait son apparition dans le sud du pays. Il s’agit du Paludisme ou la malaria. En effet, à Tamanrasset, deux (2) personnes ont succombé à la maladie. Un (1) autre décès a été enregistré à Djanet, à la wilaya d’Illizi. Ce qui porte le total à trois (3) décès dus au paludisme en Algérie. C’est en tout cas ce qu’a indiqué, ce jeudi 1er octobre, le site d’informations Algérie Eco qui reprend une déclaration des directeurs de santé de ces wilayas à la radio nationale.  

Pour l’heure, plus de 1 100 personnes ont été touchées par cette infection potentiellement mortelle. Et ce, à travers cinq (5) wilayas du sud. Selon un communiqué du ministère de la Santé, c’est suite aux récentes pluies que le paludisme a fait son retour en Algérie. Ces cas sont « importés », ils viennent essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d’Algériens ayant séjourné dans ces pays; précise le même communiqué des experts de la santé. 

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Notons que l’Algérie a été officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme exempte du paludisme. Selon le ministère de la Santé, il va devoir agir rapidement. Et ce, en renforçant la surveillance et la prise en charge pour lutter contre cette maladie infectieuse.   

Le ministre de la Santé s’exprime sur la situation

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a tenu à préciser qu’aucun cas de paludisme autochtone n’a été enregistré parmi l’ensemble de ces cas. En outre, il a souligné qu’il n’y avait pas de craintes particulières concernant ces récents cas, rapporte le site d’informations Algérie 360.

Ainsi, le premier responsable du secteur de la santé en Algérie a assuré qu’il est tout à fait habituel d’avoir quelques « centaines de cas » chaque septembre. Pointant du doigt les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le sud algérien. Ces dernières, selon ce qu’il a indiqué, ont « favorisé » la propagation de ce fléau. 

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Quant aux wilayas du nord, le ministre a affirmé que « le risque zéro n’existe pas ». Par ailleurs, il a rassuré que le département de la prévention du ministère a tout pris sous son contrôle. Ainsi, selon ses dires; son département a pris toutes les mesures et les cas touchés ont été déjà pris en charge.   

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