Algérie – Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé hier vendredi qu’il était pleinement engagé dans l’amélioration du pouvoir d’achat, et qu’il luttera contre les prix élevés via la spéculation. Apprenez tout, ce 27 novembre 2021.
Ces déclarations du président Tebboune sont intervenues lors de sa rencontre régulière avec des représentants de la presse nationale. Le président de la République a dénoncé la hausse des prix en Algérie provoquée de toute pièce, selon lui, et il promet de mener une lutte acharnée contre la spéculation, mais aussi d’œuvrer pour un meilleur pouvoir d’achat.
Le chef de l’État a ajouté que la décision d’orienter les subventions étatiques vers ceux qui les méritent ne sera pas prise avant d’avoir ouvert une discussion à ce sujet. « Quant à l’augmentation des salaires, elle doit s’accompagner d’une augmentation du rythme de production.
Sinon on tombera dans le problème de l’inflation.. », explique-t-il. Abdelmadjid Tebboune a également appelé les syndicats à discuter de la réorientation des subventions. C’est ce qu’il déclaré par la même tribune.
Des adeptes de l’ancien régime toujours en exercice ?
Par ailleurs, lors de la même rencontre avec des représentants de médias nationaux, le président de la République a déclaré que la plupart des citoyens disent qu’il existe de bonnes décisions. Mais qu’elles ne sont pas mises en œuvre. Tebboune poursuit en soulignant qu’« il y a des responsables qui ralentissent les réformes. Et il y a ceux qui souhaitent le retour de l’ancienne époque ».
« Nous allouons des primes au personnel médical. Mais ces praticiens ne les reçoivent pas. Comment peut-on expliquer cela ? ». Abdelmadjid Tebboune a également noté la nécessité de revoir le code communal. Et céder plus de prérogatives aux élus. Il a noté que ces derniers sont plus proches des problèmes et des préoccupations des citoyens.
« Pour un code communal plus soucieux des disparités entre les APC »
Et ce, avec les membres du gouvernement ainsi que les autres responsables désignés. Dans le même contexte, la même source a ajouté que le Président de la République a déploré l’existence de certaines communes dont la superficie est de la taille d’un pays. Toutefois, elles n’ont même pas la capacité d’employer un seul gardien. En outre, il existe environ 900 communes pauvres.
Elles sont entièrement financées par les aides de l’État, ajoute le président Tebboune. Concernant la question des communes, on signale qu’il y a des décisions prises à l’ancienne. On parle là d’actions et d’accumulations du passé. Elles pèsent toujours sur certaines communes, regrette-t-il encore. D’autres sont riches. Et elles sont toutes gérées de la même manière. Ça doit changer, assure-t-il finalement.