Algérie – Le prix des gâteaux n’ont visiblement rien à voir avec l’état du local du pâtissier ! Dzair Daily affiche pour vous quelques images qui témoignent de ces faits, dans la suite de ce passage du 9 novembre 2022.
La vente des gâteaux s’avère un commerce florissant dans les quatre coins du pays. Toutefois, les préparations culinaires passent par des coulisses qui ne sont souvent pas très agréables à voir. Tel est le cas de ce pâtissier qui affiche ses gâteaux au prix de 600 dinars la pièce à l’Ouest de l’Algérie, sans pour autant prendre le moindre soin de la façade cachée de son local.
Suite à une note du bureau de wilaya, les intérêts de l’inspection du commerce et la commission de la santé et de l’hygiène de la commune d’Oran ont effectué une visite surprise de terrain. Ils se sont ainsi rendus à l’un des locaux d’une chaîne de boulangerie-pâtisserie prestigieuse à la ville d’Oran.
Comme le magasin n’est de service que la nuit, la visite a eu lieu à une heure tardive. En tout cas, à en voir les résultats, ce déplacement en valait amplement la peine d’être effectué, même aussi tard. Nous vous illustrons les images retrouvées par les services susmentionnés dans la deuxième partie de cet article. Ça se passe juste ci-après !
Les apparences sont trompeuses !
La réputation dudit magasin le précède. Ses gâteaux ne sont d’ailleurs pas à la portée de tous les citoyens compte tenu de leur cherté. À des prix variant sur une fourchette de 250 à 600 dinars la petite pièce, ces confiseries sont considérées comme l’apanage d’une classe sociale bien déterminée. Néanmoins, les clichés de l’arrière du local repris par Ennahar en disent tout autre.
« Quand un pâtissier est dépouillé de son humanité ». Ces quelques mots utilisés par l’Organisation algérienne de protection du consommateur (APOCE) parlent d’eux-mêmes. Ils sont, en effet, de taille à décrire la situation délicate trouvée dans le local en question.
Étant pris au dépourvu, l’association était confrontée à des images choquantes. Elle a, en effet, dénoncé un manque total d’hygiène. Et ce, tant au niveau du local qu’en matière des outils utilisés pour la confection des gâteaux. Sur sa publication Facebook, l’APOCE a fait état d’une situation juste chaotique dans l’arrière du local.
La même organisation souligne toutefois que cet état ne semble guère préoccuper les propriétaires. Étant donné qu’ils veillent à présenter une façade de vente attirante et propre. Cela, au moment où l’arrière du local destiné à la préparation des gâteaux s’exploite dans des conditions jugées pour le moins défectueuses.
