Algérie – Selon, le professeur Rachid Belhadj qu’il est encore tôt pour procéder à une ouverture des frontières totale en Algérie dans de telles conditions sanitaires.
En effet, Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU de Mustapha Bacha, a indiqué qu’il n’y a pas lieu de parler d’ouverture totale des frontières en Algérie au moment où les conditions sanitaires ne sont pas favorables et que les chiffres enregistrés quotidiennement nécessitent davantage de précautions, rapporte Echorouk, ce lundi 17 mai 2021.
Dans le détail, lors de son intervention dans une émission, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) s’est prononcé. Il a révélé que le pays ne peut pas procéder à une ouverture complète de ses frontières. Cela, car la situation épidémiologique n’est pas encore stable.
De plus, il a précisé qu’une reprise partielle de l’activité du transport depuis et vers l’étranger sera plus adéquate. Elle permettra notamment à l’Algérie de maintenir la situation sous contrôle. En outre, il a déclaré qu’« il est impossible d’ouvrir les frontières d’une façon totale directement, alors qu’on est en plein milieu d’une pandémie ». De ce fait, une ouverture partielle et progressive pourrait garder la situation maîtrisée.
Ouverture totale des frontières en Algérie : quelles sont les conditions ?
Plus loin, le chef de service de médecine légale au CHU Mustapha Bacha, Belhadj, s’est exprimé sur le sujet du dispositif sanitaire de prévention. Il a déclaré que l’épidémie de la Covid-19 atteindra deux ans d’existence en novembre prochain. Ainsi, il a expliqué que des études scientifiques ont émergé. Celles-ci ont démontré qu’au bout de deux (02) ans, l’ampleur des différents virus pourrait s’atténuer.
Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en l’occurrence, a présidé hier la réunion du Conseil des ministres. Il a donné son instruction lors de cette rencontre. Il a alors ordonné de procéder à une ouverture partielle des frontières. Celles maritimes, terrestres et aériennes. Et ce, à compter du 1er juin prochain.