Algérie – La députée controversée s’en est pris, une fois de plus, à la langue Amazigh qu’elle a qualifié de « dialecte mort ».
Invitée sur le plateau de Assabbia TV, la députée islamiste et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) Naima Salhi s’est une nouvelle fois exprimée sur la langue Amazigh, un sujet qui revient souvent dans la bouche de la députée controversée, connue pour ses sorties médiatiques récurrentes sur le sujet de l’identité et de la langue amazigh.
« Ma fille n’étudiera jamais le dialecte [Aamzigh], ça ne va pas ? Ma fille est quadrilingue. Je le dis et je le redis au peuple algérien, apprenez à vos enfants les langues vivantes ! »; a-t-elle claironné d’emblée lors de son passage sur Talk Politics.
Naima Salhi poursuit, en évoquant cette fois-ci son fils, qui selon ses dires, est détenteur d’un diplôme en anglais. « Mon fils vient de décrocher un diplôme de langue anglaise de l’université de Cambridge. Je suis consciente de l’importance de la langue qui peut m’apporter un bénéfice et qui m’ouvre les portes des universités internationales et mondiales. »; a affirmé la députée et présidente du PEP.
« Ferhat Mehenni contrôle les médias », selon Naima Salhi
La journaliste de Talk Politics a par ailleurs interpellé Naima Salhi sur ses récentes attaques à l’encontre du fondateur du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, l’accusant à maintes reprises d’être la raison derrière son black-out médiatique.
« Ferhat Mehenni m’a exclue de la scène médiatique », a répondu Naima Salhi. « Pendant l’été 2018, Ferhat Mehenni a blâmé les médias qui m’invitaient pour me donner la parole et m’aidaient à faire passer mes messages. Depuis cette déclaration, les médias ont cessé de m’inviter. Cette situation démontre qui contrôle réellement les médias privés en Algérie. »; a-t-elle conclu.
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