Économie – Dans l’optique d’encourager et préserver sa production nationale, l’Algérie fait état d’une notable baisse en matière de licences d’importation octroyées. On vous livre plus de détails à ce sujet dans la suite de notre édition du 22 octobre 2022.
Le gouvernement algérien accorde une importance majeure quant au soutien de la production nationale. Chose qui s’explique notamment par l’écroulement du nombre des licences d’importation délivrées en Algérie durant les neuf premiers mois de l’année en cours.
C’est en effet ce qu’a affirmé le premier responsable de la Direction générale du contrôle des activités économiques et de la répression des fraudes, par abréviation DGCERF, auprès du ministère du Commerce. Dans sa déclaration à l’agence APS, l’intervenant a ainsi indiqué que les importations autorisées ont nettement fléchi cette année, en comparaison avec l’an dernier.
Le porte-parole a souligné que parmi 39.092 dossiers traités par son département, 38.578 licences d’importation ont été octroyées en Algérie. Et cela, au cours de la période allant du mois de janvier jusqu’en septembre 2022. En revanche, le nombre de licences d’importation accordées sur la même période en 2021 est de l’ordre de 54.269.
Notons que cet écart représente une baisse de 29 %. Dans ce sillage, le cadre a révélé qu’en termes de valeurs financières, les dossiers d’importation autorisés sur la période étudiée de 2022 englobent un total de 2.584,56 milliards de dinars. Soit l’équivalent de 18,5 milliards de dollars.
Limiter les importations pour relancer la production nationale
Pour expliquer cette notable baisse en matière de licences d’importation, le DG a souligné que cela relève principalement de la politique mise en place par le gouvernement algérien. Celle visant à rationaliser les importations de manière à appuyer la production nationale existante et donner de la sorte un coup de pouce à l’économie du pays.
Par ailleurs, le locuteur a fait savoir qu’il n’y a pas de liste précise déterminant les articles interdits à l’importation. Selon lui, les restrictions se font sur la base d’un suivi périodique et permanent. Et cela, en fonction de la situation du marché algérien, de sorte à garantir un bon approvisionnement au consommateur.