8.9 C
Alger
8.9 C
Alger
samedi, 20 avril 2024
- Publicité -
AccueilActualitéAlgérieL’Algérie a-t-elle les moyens pour produire le vaccin Spoutnik V ?

L’Algérie a-t-elle les moyens pour produire le vaccin Spoutnik V ?

Publié le

- Publicité -

Algérie – Le président de l’Unop et PDG de Biopharm, Abdelouahed Kerrar, est revenu, ce 1er février, sur plusieurs sujets d’actualité, notamment sur les perspectives possibles de production du vaccin russe Spoutnik V. 

Les doses du vaccin anti-coronavirus, Spoutnik V, que l’Algérie avait commandé chez son fidèle allié russe sont arrivées ce vendredi 29 janvier. Sans trop attendre, le pays a commencé à inoculer sa population contre la Covid-19 le lendemain de l’acquisition. Soit le samedi 30 janvier à Blida, à titre symbolique. La campagne de vaccination s’est ensuite élargie à la wilaya d’Alger, ce dimanche 31 janvier.

Cependant, si le chiffre de 500.000 doses commandées paraît plus important comparé à d’autres pays, ces stocks restent bien trop insuffisants pour couvrir la population algérienne. Il semble bon de rappeler que l’objectif du pays est de vacciner au moins 70% de ses citoyens. Pour assurer une immunité collective, l’Algérie produira-t-elle localement l’antidote russe ?

- Publicité -

Pour répondre à cette question, le président de l’Unop et PDG de Biopharm a accordé un entretien à nos confrères de TSA. Abdelouahed Kerrar a affirmé que le pays possède bel et bien des unités expérimentées dans la fabrication des stériles.

Il n’a donc pas écarté la possibilité de fabriquer localement le vaccin russe. Dans ce sens, l’intervenant a expliqué que si ces ingrédients sont complétés par un transfert technologique russe, l’État algérien sera apte à lancer l’élaboration de ladite substance.   

Production de vaccin anti-Covid en Algérie, mais quand ? 

La question qui se pose est en effet de savoir combien prend un transfert de technologie vers un pays. Selon les suppositions du président de l’Unop, les parties algériennes et russes se seraient déjà penchées sur ce sujet.

- Publicité -

« Les deux pays vont certainement très rapidement déterminer la date du coup d’envoi de la production locale du Spoutnik V ». C’est effectivement ce qu’a révélé Abdelouahed Kerrar au média précité.  

Pour plus de clarté et de précision à ce sujet qui suscite un vif intérêt, l’orateur a assuré d’une chose. Il a fait savoir que le processus de fabrication d’un vaccin nécessite plusieurs années de préparation. Une longue période d’acheminement tant sur le plan d’investissement que de la formation, souligne-t-il. 

Quel rôle pour le secteur privé ?

Par ailleurs, le PDG de Biopharm a manifesté son plus grand regret du fait que la fabrication et la distribution de vaccins ne comprennent pas le secteur privé. Kerrar a indiqué que l’Algérie est parvenue à couvrir 50% de ses besoins en médicaments.

Puis il a noté qu’il est grand temps d’étudier le cadre réglementaire de la fabrication et la distribution des vaccins. Ces dernières devraient inévitablement s’ouvrir au capital privé. C’est en effet ce qu’a relevé l’interviewé par TSA. Il convient de rappeler une chose à cet égard.

L’ambassadeur de la Russie à Alger a affirmé que son pays est prêt à partager la technologie de son vaccin avec le nôtre. Cette collaboration entre les deux alliés est véritablement stratégique. Elle remonte à plus d’une vingtaine d’années. C’est en tout cas ce qu’a révélé Igor Beliaïev au micro d’Ennahar TV, le 30 janvier dernier.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -