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mardi, 17 septembre 2024
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Algérie : le « mot de la fin » d’Issad Rebrab

Publié le

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Algérie – Le propriétaire du quotidien francophone Liberté, Issad Rebrab, a tenu a adressé un dernier message suite à la fermeture de son journal. Dzair Daily relate pour vous tous les détails dans la suite de cet article du samedi 16 avril 2022.

Fondé en 1992 en Algérie, le quotidien algérien d’expression française Liberté a cessé d’exister suite à la décision d’Issad Rebrab. En effet, le principal actionnaire de cet organe de la presse écrite a annoncé la fermeture et la liquidation de son entreprise éditrice. Il faut dire que la disparition du journal Liberté de la scène médiatique est considérée comme un deuil national. C’est dans ce cadre qu’Issad Rebrab a tenu a adressé un dernier message.

Confronté à des problèmes financiers, le journal algérien a mis la clé sous la porte. En effet, appartenant au groupe Cevital, de l’homme d’affaires, Issad Rebrab, le quotidien francophone a cessé d’apparaître. Ainsi, le média a connu ses derniers numéros avant l’écoulement de la première partie du mois d’avril. 

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En effet, Issad Rebrab a pris la décision de cesser les activités de Liberté, en raison de soucis liés à sa trésorerie, auxquels serait confrontée son entreprise éditrice. Une décision qui a fait l’effet d’une bombe au sein de la communauté médiatique, mais aussi au sein de la société en général. En tout cas, on interprète l’arrêt des activités du quotidien national comme une perte pour le paysage médiatique en Algérie

La disparition de Liberté rime avec le retrait d’Issad Rebrab du monde des affaires 

Traitant l’actualité nationale et internationale depuis 30 ans, le journal se voit considéré comme l’un des pionniers de la presse privée en Algérie. C’est dans ce cadre que le patron du groupe Cevital a pris la parole le 14 avril 2022, dans les colonnes de son quotidien. Dans le détail, l’actionnaire majoritaire de la société SAEC-Liberté, s’est exprimé sur les raisons de la fermeture de son entreprise

En fait, il a déclaré que cela est causé par le déclin de la presse au format papier. De plus, Issad Rebrab a insisté sur les contraintes financières posées par le média devenu non rentable. « Je confirme que sa situation économique ne lui permet qu’un court et vain sursis », a-t-il soutenu. D’autant plus que ce choix entre dans le cadre du nouveau plan de Cevital.

Celui-ci se réoriente désormais vers ses activités purement industrielles. Cela en préparation de la retraite effective de Rebrab. L’organisation de sa succession à la tête du groupe dicte de se recentrer sur le développement des activités industrielles. Telle chose en conformité également avec la volonté de la relève de l’homme d’affaires algérien.

Toutefois, Issad Rebrab reconnaît qu’il n’avait pas pris cette décision de gaïté de cœur. Il assure aussi comprendre que la nouvelle de fermeture ait pu engendrer « une vague d’émotion et de protestation ». Avant de finir par rendre hommage à tous ceux qui ont contribué au développement de Liberté. Son lectorat en premier lieu.

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