Algérie – Dans un contexte de raréfaction des ressources minières algériennes, une réunion cruciale s’est tenue à l’Université de Béjaïa, impliquant trois figures clés du gouvernement. Le point central ? La mise en valeur des gisements stratégiques et les retombées économiques pour la région.
La ville de Béjaïa a été le théâtre d’une rencontre significative concernant le potentiel des ressources minières de l’Algérie. Organisée à l’Université de Béjaïa, cette réunion a rassemblé trois ministres majeurs : Mohamed Arkab, à la tête des énergies et des mines, Ali Aoun, chapeautant l’industrie et la production pharmaceutique, et Faiza Dahleb, en charge de l’environnement et des énergies renouvelables.
Le projet d’Amizour et celui de Ghar Djebilet ont été particulièrement mis en avant. Illustrant ainsi les ambitions de l’Algérie en matière d’exploitation minière. Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté de valorisation accrue des capacités minières nationales, dans un contexte où la raréfaction des ressources se fait ressentir.
Mais, au-delà des enjeux économiques, la question environnementale occupe également une place prépondérante. Faiza Dahleb a tenu à rassurer les habitants de la région. Elle a souligné l’importance accordée au respect des normes environnementales. Notamment en matière de gestion des risques et de préservation de la biodiversité. Une commission dédiée, alliant services de wilaya et environnementaux, veillera à ce que ces engagements se voient tenus.
Ali Aoun, de son côté, a réaffirmé l’engagement du secteur industriel à soutenir le projet de Tala-Hamza-Oued Amizour. Tout en garantissant son adéquation avec les standards internationaux. Mohamed Arkab, quant à lui, a rappelé la place stratégique de l’industrie minière pour l’économie algérienne. Pour lui, le projet de Tala-Hamza-Oued Amizour reste une priorité absolue, témoignant des ambitions nationales en matière de développement minier.
Cette rencontre, au-delà de son aspect technique, a surtout été l’occasion de rassurer la population locale sur les bénéfices économiques attendus. Mais aussi sur l’approche responsable adoptée pour la gestion des ressources minières de la région.
