Algérie – L’intelligence artificielle s’annonce comme le pilier de la révolution bancaire en Algérie, incarnant une transformation qui promet d’optimiser l’efficacité et de redéfinir l’expérience client au sein du secteur financier.
L’Algérie embrasse le futur de son économie avec l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) pour une révolution bancaire. Il s’agit d’une initiative soulignée par le ministre des Finances, Laaziz Faïd, qui voit dans cette technologie un moteur essentiel à la modernisation et à l’efficience du secteur financier. L’annonce récente lors de la Journée mondiale de l’épargne à Alger marque ainsi une étape charnière vers un système bancaire réformé, soucieux de l’inclusion financière et résolu à intégrer l’éducation financière au cœur de son développement.
L’éducation financière est érigée en priorité, avec le lancement d’un programme national visant à inculquer les rudiments financiers dès le lycée. Celui-ci soutenu par un partenariat entre l’Association des Banques et Établissements Financiers et les secteurs de l’éducation et de la formation. Ces efforts pédagogiques aboutiront en effet à la création d’une plateforme nationale d’éducation financière. Un pas de plus vers la démocratisation de l’accès aux services financiers.
L’IA se présente alors comme un vecteur d’innovation, offrant une personnalisation des services à l’échelle individuelle. En s’armant d’algorithmes prédictifs, le secteur bancaire algérien pourra de ce fait affiner l’expérience client. Et ce, tout en renforçant la sécurité des transactions par une détection plus efficace des fraudes. Ces avancées ne se limitent pas à l’industrie bancaire : de nombreux secteurs marchands en ligne, y compris les sites de jeux d’argent, adoptent déjà ces technologies pour une meilleure conformité réglementaire et une expérience utilisateur optimisée.
La réforme s’annonce donc globale, touchant à la fois la structure opérationnelle des banques avec l’intégration de chatbots et d’assistants virtuels, et le cadre réglementaire. Assurant ainsi une protection accrue des données personnelles. L’Algérie, par la voix de son ministre des Finances, affirme son engagement à soutenir une transition technologique qui ne manquera pas de positionner le pays comme un acteur compétitif dans l’économie numérique globale. Cela tout en veillant à protéger et à servir au mieux ses citoyens.
