Algérie – Le ministre en question est Laïd Rebigua et il a réagi aux déclarations du président de la France Emmanuel Macron concernant les harkis. Voici ce 22 septempre les propos du premier responsable des Moudjahidines et des Ayants-droits.
En effet, le chef de l’État français a présidé ce lundi une réception consacrée aux harkis à l’Élysée. Lors de son discours, il a formulé des excuses à cette catégorie d’Algériens ayant servi l’Hexagone. Cela, durant la guerre de colonisation. Annonçant un projet de loi de reconnaissance et de réparation à leur profit. Alors, le ministre des Moudjahidine en Algérie a fourni son avis sur les récents propos qu’a tenu le président de la France, Macron au sujet des harkis.
Effectivement, Laïd Rebigua a réagi à la dernière démarche d’Emmanuel Macron. Cela lors d’une intervention faite à la presse. Dans son discours, le locuteur a déclaré que cela ne relève que des affaires de la France. « En ce qui se rapporte à l’Algérie, la révolution a déjà tranché concernant qui est le harki, qui est le traître et qui est le moudjahid et le martyre. C’est de toute façon ce qu’a rapporté aujourd’hui le média arabophone Ennahar.
Dans le même contexte, l’intervenant susmentionné a précisé que cette question a été déjà tranchée durant la guerre de libération. « Le plus important, c’est que les citoyens algériens préservent leur mémoire et immortalisent leur histoire et les mémoires de leurs héros ». Il s’agit toujours des déclarations du même ministre rapportées par la même source médiatique.
Réaction du ministre quant au geste de Macron : davantage de détails
Par ailleurs, Laïd Rebigua a souligné la nécessité d’enseigner l’histoire du pays aux jeunes. En outre, le premier responsable du département des Moudjahidine et des Ayants-droits a mis l’accent sur la nécessité de célébrer les événements nationaux. Et ce, pour rendre hommage aux martyrs de la révolution nationale.
Il s’agit là encore de ce dont nous informe le même média. D’autre part, le ministre algérien a évoqué le sujet de l’amélioration de la relation entre la France et l’Algérie. Et ce, à la lumière de la glorification des harkis.
À cet égard, le locuteur a souligné « qu’on ne peut pas parler de réconciliation au détriment de la mémoire collective ». Il a affirmé qu’aucune concission ne pourra être admise dans cette affaire. Précisant que la relation entre les deux pays doit être fondée sur le respect total de la mémoire et de l’identité.