Cinéma – Au-delà du conflit politique entre l’Algérie et le Maroc, une nouvelle polémique vient d’éclater, cette fois, au sujet d’un feuilleton historique, qui retrace entre autres, le parcours et le rôle de Tariq ibn Ziyad dans la civilisation musulmane.
Le mois de Ramadan est synonyme de jeûne, de prière et de bonnes actions, mais c’est aussi l’occasion de se retrouver en famille autour d’un bon repas en face d’une panoplie de programmes télévisés. Cela dit, cette année une certaine série historique très attendue dans le monde arabe, qui s’articule autour de personnages historiques, tels que Tariq ibn Ziyad, a fini par laisser place à une nouvelle polémique entre l’Algérie et le Maroc.
Même si la série n’en est qu’à son cinquième épisode, sauf que celle-ci a conduit à de nombreuses controverses. Bien avant sa diffusion. Au fait, à la sortie de la bande-annonce, les Algériens et les Marocains se sont aussitôt manifester sur les réseaux sociaux. Laissant de la sorte libre cours à leurs pensées et leurs connaissances en matière d’événements historiques. En particulier, ceux liés à cette période qui a fait ressortir ledit chef militaire.
Dans le détail, la cause de cette polémique entre les deux (02) peuples ne serait autre que l’origine de Tariq ibn Ziyad. Sachant que les Algériens estiment que cet éminent personnage est issu de la ville de Tlemcen dans l’ouest du pays. Tandis que les Marocains pensent plutôt qu’il est d’origine marocaine berbère de la campagne. Ce qui a fini par créer de nombreuses polémiques et controverses.
Fath Al Andalous : relance du débat autour du feuilleton de Tariq ibn Ziyad
En outre, après le lancement des premiers épisodes de cette importante production historique, les tensions n’ont fait que s’intensifier. En sus, de nombreux évènements ont donné lieu à des questionnements et des critiques adressés au réalisateur koweïtien. Au fait, Mohamed Alenezi a été accusé de déformation des faits et de les attribuer au Mashreq. Alors que le personnage principal de la série serait Maghrébin Amazigh.
De ce fait, certains critiques et spécialistes dans le domaine se sont exprimés sur différentes pages des réseaux sociaux. Ils ont estimé que ce travail, censé véhiculer la grandeur et la puissance de la civilisation musulmane, serait sans aucune « identité artistique ou historique ». C’est du moins ce qui a été rapporté par le quotidien Echorouk.