Écononmie – Le président de la République Tebboune a avancé que le marché parallèle en Algérie vaut environ 90 milliards de dollars américains (USD). Dzair Daily vous fait part des éléments à retenir, ce 30 septembre 2021.
C’était en effet avant-hier que le président Tebboune a évoqué la valeur des fonds de l’économie informelle. Celle-ci se traduit par près de 90 milliards de dollars américains (USD) de sommes présentes sur le marché parallèle en Algérie. En d’autres figures, c’est l’équivalent de 10.000 milliards de dinars (DZD).
Par ailleurs, lors de la cérémonie d’investiture des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) au Palais des Nations, la question de l’endettement économique a surgi. Elle a été abordée par le chef de l’État qui ne préconise en aucun cas l’endettement extérieur. Toutefois, un endettement intérieur pourrait être envisagé, le cas échéant. C’est ce que rapporte Le Soir d’Algérie.
D’autre part, et en l’état actuel des choses, l’économie algérienne repose à 85 % sur le secteur privé, précise le dirigeant. Seulement, pour investir, ces entreprises privées se tournent toujours vers le financement des banques publiques, a-t-il ajouté. De ce fait, cette pratique n’est pas tolérable aux yeux de Tebboune.
En réalité, c’est là que réside le rôle du CNESE. C’est pourquoi l’homme le président de la République compte sur la restitution de la place qui sied au Conseil. Cela se fera en lui donnant les moyens d’évaluer et de suivre également les trois domaines liés à cette institution. C’est-à-dire, l’économie, le social et l’environnement.
L’installation du Conseil et ses conséquences sur le marché informel en Algérie
À vrai dire, pour résoudre le problème de l’informel en Algérie, Tebboune prévoit de se baser sur les compétences nationales avec des solutions locales. Selon lui, le génie algérien pourra contribuer à la résolution des problèmes algériens de manière plus adéquate et réaliste.
Car qui mieux qu’un citoyen d’ici pour comprendre les problèmes de son pays, a-t-il formulé. D’ailleurs, le dirigeant déplore la dépendance économique de l’Algérie aux hydrocarbures.
À cet égard, l’ordre du jour est à la création des richesses et non pas à une économie basée le baril de pétrole, met-il en emphase. Effectivement, notre pays s’est reposé très longtemps sur ses lauriers. Cependant, l’objectif désormais est à l’atteinte de 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, ambitionne Tebboune.