Algérie – Le directeur adjoint du groupe Iris, Djamel Guidoum, indique que le marché informel répond d’une meilleure façon aux lois économiques du marché que le formel.
En effet, invité sur le plateau d’une émission télévisée diffusée sur Ennahar TV, le vice-président du groupe Iris, Djamel Guidoum, a abordé le sujet du marché informel et de la place monumentale qu’il peut occuper en Algérie, notant, tout de même, qu’il répond mieux aux lois du marché que le formel.
Au fait, l’intervenant a précisé que les chiffres communiqués par le Président de la République sont considérés comme un danger pour l’économie nationale. Ainsi, selon le même responsable, le Chef d’État a indiqué que le pays est passé par une période critique ce qui a laissé place à la création du marché informel.
Cela dit, il est vrai que la majorité des pays disposent d’un marché parallèle, au-delà du marché formel. Cependant, l’économie clandestine dans ces pays ne représente que 2, 5, voire 12% de l’économie globale. Or, en Algérie, on parle d’un taux qui dépasse les 50%.
Marché formel et marché informel en Algérie : lequel est le plus juste ?
D’où la question de l’expert sur quel est le marché qui répond le mieux aux lois du marché ? De ce fait, il a révélé que le marché informel si on l’étudie du côté des taxes et impôts, c’est vrai qu’il ne répond pas aux règles globales du marché. Ainsi, qu’il est strictement interdit par la loi.
Cependant, d’un côté économique, on trouve des commerçants qui sont très doués dans leur domaine. Ainsi, ils opèrent d’une manière très économique avec leur réactivité et leur pertinence. Par conséquent, les autorités compétentes doivent plutôt se demander ce qui a poussé ces opérateurs à sortir du marché formel.
Par ailleurs, Djamel Guidoum a précisé que si on vient à analyser les fonds disponibles dans le marché noir, on relève 4 catégories. Au fait, on retrouve ceux issus du square. Ou encore, ceux qui pour des raisons quelconques gardent leur argent à la maison. Cela, au lieu de le soumettre à la banque. De plus, on retrouve l’argent issu des différentes transactions liées à la vente et l’achat de la drogue et autres substances dangereuses et interdites.
Cela dit, la plus grosse part de ce marché revient, sans aucun doute, aux commerçants. Ceux qui sont présents dans le marché national de façon irrégulière. Il s’agit, en fait, d’une catégorie de citoyens travailleurs et impliqués dans leur activité. Toutefois, ils ont préféré ne pas se soumettre à certaines lois, en particulier, le régime fiscal.