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mercredi, 24 avril 2024
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Algérie : Juger Bouteflika.. Ksentini dit « non » et voici pourquoi

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Algérie – Juger le président déchu Abdelaziz Bouteflika, en dépit des poursuites et condamnations de plusieurs « piliers » de son régime pour corruption, étonne Farouk Ksentini qui n’y voit aucune utilité. L’avocat s’y oppose donc de manière catégorique. Voici ses raisons.

En effet, l’avocat Farouk Ksentini ne trouve nullement utile que la justice en Algérie convoque l’ex-président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin de le juger pour ses 20 ans de règne. L’idée semble irrationnelle pour l’homme de loi qui estime que l’ancien chef de l’État, forcé à démissionner par la pression du mouvement contestataire « Hirak », n’est nullement apte à comparaitre devant un tribunal.

C’est dans un entretien au quotidien national Le Soir d’Algérie, paru ce 28 septembre, que Me Ksentini a livré son avis ; autour du débat politico-judiciaire rattaché à la personne de Bouteflika. Ce dernier « n’est ni mort, ni vivant », explique l’intervenant ; en faisant référence à l’état de santé d’un ex-président âgé et malade.

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Pour l’avocat, qui assure la défense de l’ancien patron des services secrets algériens, Toufik, « il n’y a aucune raison de traîner Bouteflika devant la justice dans cet état ». Afin de faire preuve de plus de clarté, Farouk Ksentini précise le motif ; qui rend un quelconque procès, de l’ancien dirigeant, inconcevable. Il signale alors, dans ce sens, que cet homme est souffrant et « ne peut pas se défendre ».

Bouteflika ce n’est pas Moubarak ! selon Farouk Ksentini

Il est incapable de se défendre pour la simple raison, stipule l’interlocuteur du titre de la presse écrite, qu’« il ne peut même pas parler ». En usant d’un vocabulaire à nuance médicale, l’avocat avance qu’Abdelaziz Bouteflika « est réduit à un stade végétatif ». Quel est l’intérêt de juger un homme dans un pareil état ? C’est la question à laquelle Farouk Ksentini tente d’inviter à réfléchir.

Ainsi, il interpelle l’opinion publique à travers les colonnes du média intervieweur : « Que voulez-vous juger dans une telle situation ? ». Pour étayer ses propos, Ksentini dresse une rapide comparaison ; avec un autre président pourchassé par un mouvement dégagiste semblable. On parle ici de la révolution égyptienne de 2011.

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« Lorsque Moubarak a été jugé, rappelle Farouk Ksentini, il était dans un meilleur état physique ». Et d’ajouter par la suite : « Il avait de meilleures capacités ». En revanche, « Abdelaziz Bouteflika ne peut ni réagir ni se défendre ». C’est là que le spécialiste en droit réitère son interrogation ; sur le but recherché derrière le jugement de Bouteflika en se demandant : « À quoi bon donc le juger ? ».

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