La plus grande fortune d’Algérie restera en prison. La Cour d’Alger a rejeté sa demande de remise en liberté provisoire.
En effet, le dossier du patron du groupe Cevital, Issad Rebrab a été examiné ce dimanche 15 décembre par la chambre d’accusation du tribunal de Sidi M’hamed. Sa demande de remise en liberté provisoire soumise par le collectif d’avocats chargé de le défendre a été rejetée.
Arrêté le 22 avril 2019, le patron du groupe Cevital a été transféré au centre pénitencier d’El Harrach où il est détenu à ce jour; dans l’attente de son procès. Il est accusé entre autres, de « fausses déclarations et de surfacturation dans des opérations d’importation ».
Fausses “promesses” ?
Selon les déclarations récentes de Omar Rebrab dans un entretien accordé à TSA, ainsi qu’à la chaîne El Hayat, tout portait à croire qu’une libération imminente de son père allait être annoncée dans les jours à venir.
En effet, Omar avait expliqué que le gouvernement Bedoui était prêt à tendre la main au groupe industriel du milliardaire algérien, en lui promettant “que l’ère du passé était derrière eux; et qu’ils comptaient débloquer de nombreux projets mis à l’arrêt” par le gouvernement précédent. La récente indemnisation qui s’élève à 10 milliards de centimes; dans l’affaire des usines de montage automobile, en faveur de Rebrab présageait d’ailleurs son acquittement.
Cependant, le refus de la remise en liberté de Issad Rebrab aujourd’hui annonce d’ores et déjà, le retour d’un « durcissement de ton », qui risque de perdurer même sous l’ère Tebboune.