Algérie – Une nouvelle mesure vient s’installer en prévision de la saison estivale interdisant aux citoyens la promenade en forêt dans une période qui s’étend du mois de juin jusqu’à octobre. Dzair Daily vous livre tout, dans son édition du mercredi 1er juin 2022.
Pour lutter contre les incendies en zone forestière, les autorités algériennes ont élaboré de nouvelles stratégies. En effet, le Wali de la wilaya de Khenchela par intérim, Hadj Farsi, a émis un plan de prévision et de protection des forêts contre les incendies pour cet été. Cette mesure se traduit par une interdiction de promenade en forêt en Algérie. Et ce, dans une période qui s’étend de juin jusqu’à octobre, au niveau de la wilaya de Khenchela.
Effectivement, cela s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan opérationnel de lutte contre les incendies forestiers. Ainsi que la mise en place d’un dispositif en cas d’alerte. Le Wali de Khenchela par intérim a signé une décision dans ce sens. Celle-ci porte sur l’interdiction aux citoyens et aux visiteurs de la région de se rendre en zones forestières.
À cet effet, conformément à ce que rapporte le quotidien, Echorouk, le responsable a émis des directives visant à bannir l’utilisation de tout outil inflammable. Celui-ci pouvant porter atteinte à la sécurité des espaces forestiers. Ainsi, l’interdiction d’accès à ces zones, a souligné Farsi, sera opérationnelle à compter du 1er juin jusqu’au 31 octobre de l’année 2022.
Feu de forêt : l’Algérie prend les mesures nécessaires
En effet, dans le cadre de la prévention contre les incendies de forêts et de la protection des espaces publics, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a mis en place un plan. Il s’agit du gel temporaire de l’activité de production du charbon de bois. Et ce, en raison des risques qui peuvent être engendrés à partir de cette industrie.
D’autant plus que les conditions climatiques que traverse le pays actuellement, favorisent le déclenchement des feux de forêts. De ce fait, les services forestiers se sont mobilisés pour assurer le bon respect des directives ministérielles précitées. Ainsi, toute violation de ces règles exposera son auteur à des sanctions pénales.