Algérie – Le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l’Économie de la Connaissance, a annoncé la révision du système de financement de l’ANSEJ et ce en y intégrant des produits de la finance islamique.
Lors de son passage ce 29 avril sur les ondes de la radio nationale, le ministre de la Micro-entreprise, des Start-up et de l’Économie de la Connaissance; Yassine Djeridene a fait savoir que le système de financement de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ); sera révisé et reformulé en s’appuyant sur les contraintes rencontrées par les entreprises créées dans le cadre de ce dispositif.
Soulignons que l’ANSEJ a récemment été rattaché à son département. Ainsi, son système de travail fera l’objet d’une reformulation. Le ministre de la Micro-entreprise a d’ailleurs confié que cela concernera particulièrement la révision de son système de financement; à travers l’intégration des produits de la finance islamique, tels que la Mourabaha.
Durant la même intervention, Djeridene a salué l’effort des start-up, apporté durant l’épidémie du Coronavirus. À l’occasion, il a promis qu’elles seront mises en avant après la fin de la pandémie; indiquant qu’une plateforme serait prochainement lancée en collaboration avec l’Agence nationale de développement du numérique; afin de recenser toutes les données relatives aux start-up en lien avec l’administration électronique et la numérisation de l’administration, a avancé le ministre.
Selon lui cela représente une priorité pour le Gouvernement pour la période post-pandémie. Concernant les mesures destinées au soutien des start-up; l’intervenant a affirmé que son département ministériel avait présenté au Conseil des Ministres plusieurs propositions; dont la révision de la loi sur les marchés publics; en accordant la priorité aux start-up en vue de les impliquer dans la réalisation de ces projets.
Création d’un fonds d’investissement
Djeridene a également révélé qu’un fonds de soutien sera prochainement créé, favorisant le financement des projets d’appui aux écosystèmes; ce qui permettra à l’opérateur de développer ses activités. « Nous avons lancé, de concert avec les banques, un projet de création d’un fonds d’investissement que nous concrétiserons, dans les prochains jours »; a déclaré le ministre.
Il a par ailleurs, fait remarquer que ce fonds diffère des autres dispositifs d’appui aux projets de jeunes existants. Il se concentrera essentiellement sur « l’appui des activités de production dans ses différentes étapes; au lieu de se contenter de créer des entreprises et de les laisser faire face seules aux diverses difficultés rencontrées »; a expliqué le ministre, précisant que ce fonds focalisera ses finances sur les secteurs de l’agriculture, de l’industrie manufacturière et de la sous-traitance.
Pour ce qui est du mode de financement, l’intervenant a souligné qu’il se fera sous forme de contributions conformément à la règle de 49/51; entre le promoteur du projet qui détient la part de la majorité et le fonds. Les premières formalités légales du fonds ont été obtenues, à cet effet; le ministre de la Micro-entreprise a indiqué que l’entrée en activité de ce fonds est prévue, tout au plus, dans un mois et demi.