Algérie – De plus en plus de réseaux spécialisés dans le trafic de faux billets qui inondent le marché parallèle des devises ont été démantelés ces dernières semaines à Baraki.
En effet, dans la lutte contre le crime en milieu urbain en Algérie, la gendarmerie nationale a arrêté un grand nombre d’individus impliqués dans le délit de faux billets sur le marché noir des devises, ces dernières semaines. Le quotidien arabophone Echourouk a rapporté, ce 02 février, l’information.
Depuis quelques années, les médias sociaux présentent des opportunités intéressantes pour les fraudeurs. À travers plusieurs fausses publications bien orchestrées, ces trafiquants peuvent aisément duper les usagers de ces services en ligne. Pour lutter contre la cybercriminalité, les services de la Sécurité et de la Sûreté Nationale veillent à la traque aux escrocs, par tous les moyens.
Au cours de ce dernier mois, les gendarmes de Bentalha, à Baraki, ont été alertés par plusieurs victimes d’une arnaque aux faux billets d’euros. Après plusieurs plaintes, la gendarmerie a ouvert une enquête pour « vol et contrefaçon de billets ». Ainsi, trois jeunes hommes venant de différentes wilayas ont été interpellés.
Trafic de devises : Un phénomène qui envahit le marché informel de change
Selon la gendarmerie d’Alger, il ne s’agit pas de la première affaire de falsification et de contrefaçon des billets. Ces derniers mois la Police judiciaire a réussi à mettre le grappin sur des sommes affolantes en faux billets d’euros et de dollars.
Afin de contrer les trois trafiquants, les gendarmes ont élaboré un plan de surveillance. Cette stratégie leur a permis d’analyser et d’exploiter les données personnelles des suspects. Ces investigations profondes ont donc conduit à l’arrestation d’un groupe criminel de trois personnes. Ils venaient, donc, de différentes wilayas. Soit des villes de Tizi-Ouzou et de Chlef. Ils se sont emparés d’une somme d’argent estimée entre 13 et 20 millions de centimes.
Lors de la séance interrogatoire, les trois jeunes hommes ont avoué les faits. Mais ils les ont vite niés face au juge d’instruction du tribunal d’El-Harrach. Ils ont été condamnés à cinq (05) ans de prison ferme et une amende de 100.000 dinars.