Algérie – Dans un entretien accordé au journal Liberté Algérie, l’expert financier Rafik Boussa estime que les incitations fiscales pourront développer le paiement électronique. « Il faut une politique fiscale incitative pour encourager l’e-paiement », a-t-il suggéré.
Afin de solutionner le retard dans l’utilisation du e-paiement, l’expert financier Rafik Boussa dans un entretien accordé au quotidien généraliste Liberté Algérie, a suggéré plusieurs solutions, entre autres, la mise en place d’une politique fiscale incitative.
À cet égard, le même orateur a indiqué que ce problème du développement du e-paiement en Algérie est dû à la traçabilité des transactions. Selon lui, cette dernière pousse les opérateurs à enfuir de cette méthode de paiement. D’ailleurs, c’est ce qui explique selon lui le phénomène de l’évasion fiscale dans l’Algérie.
C’est donc avec les incitations fiscales que l’Algérie pourra encourager le paiement électronique, selon les dires de l’expert. Pour ce faire, Rafik Boussa a donné comme exemple, l’exonération des usagers de cette méthode de paiement de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP).
« Il faut encourager le mobile paiement plutôt que de doter les citoyens de cartes »
C’est en tout cas ce que pense Rafik Boussa. Selon cet expert financier, il faut que l’Algérie opte pour les paiements mobiles plutôt que d’« installer des terminaux électroniques (DAB) ». Il est préférable, selon lui; de choisir des moyens technologiques plus rapides et moins coûteux, il a donc insinué le paiement par mobile.
Utiliser son « smartphone ou un simple mobile » pour payer rapidement et facilement pourra selon l’interviewé « généraliser le e-paiement ». De ce fait, rattraper le retard accumulé en matière de paiement électronique par rapport au reste du monde.
Généraliser le e-paiement pour rétablir la confiance entre la banque et le citoyen ?
La crise sanitaire liée au Coronavirus a fait des technologies de paiement une véritable nécessité. Le retard dans l’utilisation du e-paiement a un impact direct et négatif sur les plans économique et social selon Boussa. Les longues files d’attente se sont formées près des bureaux de poste en raison du manque de liquidités.
Dans le même ordre des idées, Rafik Boussa affirme que le paiement électronique pourra instaurer un climat de confiance entre le citoyen et la banque. Grâce à cette méthode de paiement, le citoyen serait « libre d’utiliser son argent à sa guise », a-t-il souligné.