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Algérie : “L’importation de voitures d’occasion n’est pas la solution”, estime un expert

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Algérie – Un expert en économie estime que l’importation de voitures d’occasion, dites de moins de trois (03) ans, n’est pas la solution adéquate pour faire face à cette crise dans le secteur.

Face à un besoin qui ne cesse de s’accroître et à la suspension de l’importation et de la construction de voitures en Algérie, les prix des voitures d’occasion dépassent tous les seuils et ne répondent à aucune norme économique objective. Quelle serait la solution pour faire face à cette crise ? Dzair Daily rapporte les propos d’un spécialiste à ce sujet, en ce mercredi 19 mai 2021.

En effet, l’expert économique, Ibrahim Aziz s’exprime au sujet de l’automobile en Algérie sur le plateau dEnnahar TV. Ses propos tournent principalement autour de l’importation, la fabrication de voitures et les solutions qui peuvent sembler appropriées pour changer la donne en termes de prix.

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Dans le détail, le locuteur estime, entre autres, que le recours à l’importation de voitures d’occasion ne représente en aucun cas une solution. Et ce, pour faire baisser les prix des véhicules sur le marché local, ou encore satisfaire le besoin existant. En donnant plus de détails, il précise que le prix peut redevenir le même que celui d’une voiture neuve.

Prix des voitures d’occasion importées presque égal à celui des voitures neuves, selon le spécialiste

Ibrahim Aziz a indiqué que lors de l’achat d’une voiture neuve à l’étranger, l’acheteur aura à payer les droits de douane, la TVA et la taxe d’acquisition du véhicule. Une fois en Algérie, le propriétaire pourra récupérer la TVA de 19 %. Tandis que lors de l’achat d’une voiture de moins de trois (03) ans, cette taxe ne pourra plus être récupérée.

De plus, à l’étranger, en France à titre d’exemple, l’intervenant a parlé d’un phénomène appelé la décote. Celle-ci s’exprime en pourcentage et représente la dépréciation de la valeur de l’engin au fil des années. Ce qui est estimé à un taux entre 20 et 30 % sur les trois premières années de l’existence de l’automobile.

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De ce fait, le prix de cette dernière pourra s’avérer quasiment équivalent à celui d’une voiture neuve. Ce qui ne fera pas pour autant bénéficier le propriétaire en termes de prix et d’économies.

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