Automobile – Les autorités algériennes ont décrété la reprise de l’importation en Algérie des voitures d’occasion de moins de trois (3) ans. Après cette décision, quel sera l’impact de l’importation de ces véhicules sur le marché automobile algérien ? Voici quelques aspects de l’affaire susceptibles d’apporter des éléments de réponse que nous rapportons ce 12 juin 2021.
Le marché de l’automobile en Algérie peine à retrouver sa forme depuis l’arrêt de l’importation de voitures neuves et d’occasion, observent des spécialistes ainsi que des citoyens. Toutefois, suite à la récente décision des autorités du pays liée à la relance de l’importation des véhicules d’occasion (de moins de trois ans), à la fin de l’année actuelle, les choses devraient aller mieux.
Effectivement, en plus de la cherté des véhicules disponibles sur le marché, l’absence du moyen de locomotion se fait ressentir. Et ce, malgré la forte demande qui s’affiche. Les observateurs du marché de l’automobile en Algérie avancent de nombreuses hypothèses. La plus connue est celle de la baisse des prix des voitures d’occasion.
Par ailleurs, et selon l’expert en économie, le docteur Slimane Nacer, dans un de ses publications Facebook, a abordé la question. Il a évoqué différents points sur l’étendu de cet impact sur le marché automobile. Si l’on se fie à ses dires, le citoyen désireux de se procurer une voiture, pourrait se rediriger vers le marché informel.
Ce qu’a dit le professeur Slimane Nacer
Dans ce sens, et d’après le professeur, l’importation de véhicules de moins de trois ans n’entrainera pas forcément des prix qui seront à la portée du simple citoyen. Il explique que les charges supplémentaires des frais de transport et les tarifs douaniers, ainsi de suite, dirigeront le citoyen au marché parallèle.
L’expert propose comme solution d’ouvrir la porte à l’importation des voitures neuves. Aussi, il évoque l’implantation d’industries automobiles dans le pays. Selon lui, cette dernière réduira l’importation automobile au fur et à mesure que la production des usines automobiles nationale augmente. Dans le même registre, le docteur s’attend à une baisse des prix des voitures d’occasion présentes sur le marché.
Ce sera, selon lui, suite à la dernière mise à jour du cahier des charges de l’importation des voitures neuves. Une révision qui s’est faite au début de ce mois. Il est clair que l’intervenant favorise dans son analyse de spécialiste l’acheminement depuis l’étranger des véhicules neufs et puis finalement l’instauration d’une véritable industrie automobile nationale.
