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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie : L’impact de la fermeture des frontières sur la crise du Covid-19

Publié le

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Algérie – Pour un spécialiste, la fermeture des frontières, impliquant de manière automatique la suspension des vols, n’a pas épargné l’Algérie du risque épidémiologique lié au virus ravageur de la Covid-19.

Contrairement à ce qu’ont estimé plusieurs experts ces derniers mois, le président d’une association de connaissances et échanges dans le domaine de médecine, Houssem Karim en l’occurrence, pense que la fermeture des frontières maritimes, terrestres et aériennes en Algérie n’a pas joué le rôle d’un bouclier protégeant le pays du grand risque de la contagion, soit la Covid-19. 

C’est en effet ce qu’a déclaré le spécialiste en gérontologie au site spécialisé Djalia DZ. Selon ses dires, le pays continue de voir croître la pandémie sur son sol. L’Algérie enregistre de jour en jour des records en termes de contaminations et décès au nouveau Coronavirus. De ce fait, la situation s’est brusquement dégradée aux hôpitaux algériens. Et ce, malgré que le gouvernement a décidé de fermer les frontières et suspendre les vols, ajoute-t-il. 

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Ce que pensent les spécialistes de la décision de fermeture des frontières

Par ailleurs, l’intervenant a indiqué que l’Algérie aurait pu rapatrier ses citoyens bloqués à l’étranger avant de fermer son ciel et ses portes. Malgré ce, l’expert a tenu à préciser que la rapidité d’agir quant à la fermeture des frontières dès la découverte des premiers cas de contamination était nécessaire et surtout « compréhensible ». 

Cependant, la situation épidémiologique a connu une accalmie et l’Algérie a vu; à un certain moment, le virus décroitre rapidement sur son sol. Le pays n’a toutefois pas ouvert ses frontières, ajoute le spécialiste. À ses yeux, et en tant qu’expert, le maintien des frontières algériennes fermées « n’est pas explicable ». Pour mémoire, le même expert a proposé une reprise des vols à 30% afin de permettre aux cas particuliers bloqués à l’étranger de regagner l’Algérie.

Un autre spécialiste partage la même vision des choses de Houssem Karim. Il s’agit de Houssem Eddine Zaimech, un médecin anesthésiste-réanimateur en Allemagne. Celui-ci estime que la décision de la fermeture des frontières en mois de mars était la bonne à prendre. Cependant, selon lui, l’Algérie a dû autoriser la reprise des vols dès lors la stabilité de la situation épidémiologique; rapporte la même source.

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