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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie : l’histoire incroyable du « martyr resté en vie » (vidéo)

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Algérie – Dans cet écho de ce mardi 05 juillet 2022, nous vous apportons tous les détails quant à l’histoire d’un martyr qui est resté en vie après lui avoir tiré dessus.  

La wilaya d’Algérie, Batna, témoigne d’une étrange et incroyable histoire d’un martyr vivant après être tué et enterré. À l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance d’Algérie, le quotidien Ennahar s’est rendu à la demeure du Moudjahid en question.

Le Moudjahid, Ahmed Ben Ibrahim Ben Khelif, s’est remémoré chaque instant que lui a fait subir le colonialisme français. Dans le détail, il a narré : « Le militaire qui devait tirer et son responsable se sont présentés et m’ont pris par l’épaule ».

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Le chef français lui aurait demandé de parler à quatre (04) reprises, mais en vain. En effet, le grand martyr n’a pas cédé à la férocité du colonialisme et est resté muet. De ce fait, le tireur lui a tiré dessus et la balle a traversé sa nuque et est sortie par le cou.

Le martyr tué et enterré  

De suite, ils lui ont creusé une tombe et l’ont traînée jusque-là pour l’enterrer. Selon le témoignage du martyr qu’a rapporté la même source, l’Algérien n’a pas rendu l’âme sur place. « Avant de remettre le terreau, il y a eu un peu d’oxygène », a-t-il, d’ailleurs, confié. Avant de poursuivre : « Mais après m’avoir enseveli complètement, l’oxygène s’est arrêté et j’ai beaucoup souffert ».

Néanmoins, il n’a pas perdu l’espoir et a tenté de s’en sortir en opérant une petite ouverture pour respirer. Le martyr Ahmed Ben Ibrahim Ben Khelif a émis : « Je suis resté ainsi dans la tombe, je ne me suis pas levé ». Visiblement, il serait resté longtemps dans un tel état. Quelques instants plus tard, il s’est dirigé vers la maison de son cousin en lui demandant d’ouvrir la porte. Cependant, il ne lui aurait pas ouvert par crainte d’être l’armée française.

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Le même intervenant a proféré : « Je lui ai dit si Abdellah, moi, c’est Ahmed et je suis seul ». Avant d’ajouter : « Il n’y a ni l’armée ni les soldats ». En conséquence de quoi, le cousin l’a fait entrer chez lui et a nettoyé le sang en lui appliquant de l’huile d’olive. Tout en entourant la blessure avec un foulard. Le lendemain matin, le martyr met une tenue de femmes pour ne pas se faire reconnaître par les colons et il a quitté les lieux.

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