Algérie – Le président du parti politique islamiste El-Bina, Abdelkader Bengrina, s’est exprimé récemment sur le hidjab et a déclaré que ce dernier est un « phénomène social introduit récemment » dans notre pays.
En effet, le président du parti Al-Bina Al-Watani qui n’est autre qu’Abdelkader Bengrina s’est manifesté récemment. Entre promouvoir sa campagne électorale et s’exprimer sur ses engagements autant que chef de parti politique, le politicien peut des fois s’aventurer et se prononcer sur des sujets qui peuvent être matière à débat. Comme le sujet du hidjab en Algérie sur lequel s’est exprimé Bengrina dimanche.
Cela à l’issue d’une émission télévisée diffusée sur la chaîne El Hayat TV dont on vous laisse un extrait juste ci-dessous ce 8 juin 2021. Dans le détail, le président du parti islamiste a confié que le hidjab dans notre pays est selon lui « un phénomène » qui a fait son intrusion dans notre société récemment. Il préfère pour sa part une femme qui ne porte pas le hidjab et qui soit pieuse.
Cela, comparée à une autre portant ce vêtement caractéristique aux femmes musulmanes et qui peut toutefois commettre de grands péchés. Tels que mentir, trahir son pays ou encore médire, déclare toujours le même intervenant.
Bengrina revient sur ses propos et s’explique : “Avant, c’était le Hayek”, dit-il
Suite à ces récents propos, Abdelkader Bengrina s’est fait vertement critiquer sur les réseaux sociaux. Certains citoyens lui ont donc reproché de s’être mal exprimé sur le hidjab. Ce dernier étant, selon eux, une obligation religieuse. Il n’a rien, clament-ils, d’un « phénomène social récent » comme l’a mentionné le politicien.
C’est pourquoi, le président du parti Al-Bina Al-Watani a tenu encore une fois à s’exprimer à cet égard. Cela afin de s’expliquer auprès des citoyens algériens qui, selon lui, ont mal interprété ses propos. Le chef du parti Al-Bina Al-Watani a commencé par décrire les internautes qui se sont attaqués à lui de « personnes qui n’ont rien à faire de mieux dans leur vie ».
Il a néanmoins trouvé nécessaire de s’expliquer sur ses derniers propos. Bengrina a d’abord tenu à préciser qu’il n’était en aucun cas un mufti. C’est-à-dire qu’il n’avait pas les connaissances nécessaires pour dire ce qui était obligatoire ou non concernant l’islam. Il confie alors qu’il a utilisé le terme « phénomène social récent » pour parler du style vestimentaire qu’utilisent certaines femmes algériennes “hidjabistes” de nos jours.
La pudeur et la « sutra » sont, quant à elles obligatoires, profère l’intervenant. Et c’est probablement ce qui a prêté à confusion chez certains citoyens. Avant, c’était le Hayek et autres habits traditionnels, puis tout ça a été remplacé par les types de voile qu’on voie aujourd’hui, conclut Abdelkader Bengrina.