Algérie – Le Haut Conseil islamique a dénoncé, dans un long communiqué publié mardi, les déclarations du prédateur marocain, Ahmed Raïssouni, à propos de l’Algérie. Dzair Daily vous dévoile davantage de détails à ce sujet dans la suite de ce numéro du 17 août 2022.
La dernière sortie médiatique du président de l’Union internationale des savants musulmans continue de susciter les réactions. Pour rappel, Ahmed Raïssouni avait dit que le peuple marocain était prêt à organiser une marche à Tindouf en Algérie. Des propos qui s’attaquent à la nation algérienne.
Dans un long communiqué rendu public mardi 17 août, le Haut Conseil islamique a déploré les déclarations du savant marocain. À cet égard, il a déclaré : « Raïssouni est entré dans le domaine de la tromperie. Il n’a pas appris de la déception subie par son prédécesseur Allal El Fassi. Fondateur du parti Istiqlal et ancien leader du mouvement national marocain ».
Le Haut Conseil islamique a ajouté : « El Fassi a soulevé la question de Tindouf, alors que la révolution algérienne était toujours en marche. Il affirmait que cette région était marocaine et la réponse lui est venue de la part du président du gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. Ce dernier lui a dit que s’il la libérait, il pouvait la prendre sinon il n’avait pas le droit de la réclamer ».
« Il aurait dû rester dans le rêve de reprendre Ceuta et Mellila »
Le Haut Conseil islamique a, par ailleurs, poursuivi : « Lorsque l’armée marocaine s’est attaquée à Tindouf. L’armée de libération nationale s’est mobilisée et elle a pu expulser les agresseurs ». Dans ce sens, il a ajouté : « L’armée de libération nationale aurait pu occuper Oujda, mais elle ne l’a pas fait. C’est l’attitude des héros qui est épargnée quand ils le peuvent ».
En outre, le Haut Conseil islamique a conclu sa déclaration en indiquant qu’Ahmed Raïssouni et avant lui, Allal El Fassi, auraient dû rester dans le rêve de récupérer Ceuta et Mellila.
