Algérie – Pour améliorer les repas universitaires en termes de qualité et de quantité, avec un apport nutritif optimal et une bonne hygiène, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’engage à opérer une profonde réforme des œuvres universitaires.
Produits de mauvaise qualité, plats avariés, menus asservis, déséquilibre alimentaire… tout ça représente un des aspects pesants de la vie estudiantine dans notre pays. Depuis plusieurs années, les repas universitaires font couler beaucoup d’encre en Algérie. Et les griefs qui se dressent contre eux sont nombreux.
Pour mettre fin à ces mauvais épisodes quotidiens, le MESRS montre sa disposition à s’investir pour améliorer les conditions de vie des étudiants algériens. Des sources bien informées ont en effet révélé au quotidien Ennahar le dossier dans ses grandes lignes.
Le département de Pr Abdelbaki Benziane adopte désormais une toute nouvelle politique en matière de restauration universitaire. En effet, au cours des prochains jours, le gouvernement a suggéré l’augmentation de la valeur nutritionnelle de 30 à 40%.
Abdelbaki Benziane exige également la nécessité de présenter aux étudiants résidents des repas riches en protéines. À savoir, la présence des viandes rouges, des viandes blanches ou encore des poissons. « Au moins quatre fois par semaine » que doit garantir la Direction Générale de l’Office national des Œuvres universitaires (ONOU).
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Pour veiller au suivi de la prise en charge des repas universitaires, des inspections seront effectuées tout au long de l’année. Le MESRS a donc nommé des comités d’inspection professionnelle pour annihiler toute calamité. Ils s’engageront sur le choix des plats à présenter. Ils veilleront notamment à l’application des règles élémentaires d’hygiène qui sont souvent négligées.
Selon la même source, l’ONOU a rompu ses contrats avec plusieurs chaînes d’approvisionnement alimentaire. Cette rupture est due à l’altération des aliments que s’acquéraient les cantines universitaires. Entre autres, produits laitiers, fruits et légumes.
En fait, ces ex-partenaires commerciaux revendaient certaines denrées, telles que l’huile, les fromages ou les boissons avec des prix exorbitants. Cela sans même prendre en compte la sécurité et la santé de ces étudiants, a affirmé l’ONOU auprès du média susmentionné.
Pour lutter contre la médiocrité des conditions sociales, le ministre promet donc de gros efforts pour varier les menus et offrir des mets de bonne qualité. Confectionner des plats complets et de meilleure saveur. Tel est l’objectif principal du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS).
Il est intéressant de noter que ces mécanismes en phase de réformes concernent aussi bien les étudiants algériens que les internationaux au sein des résidences universitaires du pays. Chacun d’eux peut bénéficier quotidiennement des repas universitaires. Il suffit seulement de présenter une carte de résident étudiante.