Algérie – On vous dévoile aujourd’hui, 15 mars 2022, pourquoi l’Algérie n’a en réalité pas constitué une ancienne réserve de blé comme la France l’a ancrée dans l’esprit des Algériens dans un but bien déterminé.
À l’époque où la crise du blé était à son apogée en Europe, l’Algérie a été longuement présentée par la France comme étant le « grenier à blé de Rome ». Néanmoins, face à ces croyances qui durent depuis des décennies, l’expert en agroéconomie, Omar Bessaoud, a tenu à briser le mythe aujourd’hui.
D’après ce que relate TSA, le spécialiste a apporté des arguments fondés sur des faits qui démontrent que notre pays n’a jamais été en mesure d’être une source importante d’approvisionnement en blé. En s’appuyant sur la géographie et la pluviométrie dont dispose l’Algérie, Bessaoud a expliqué que le territoire est inapte à produire autant de céréales. Contrairement à ce que la France a inculqué en tant que colonisateur.
Pour mieux comprendre cela, l’expert a mis en lumière le nord du pays. Celui dont une grande partie se constitue de reliefs. Ce qui donne aux zones de culture du blé un climat semi-aride. Puis, en continuant vers le sud, l’intervenant a souligné le climat aride de l’Atlas saharien qui est dépourvu de pluie.
Les arguments qui pèsent
En réalité, l’ensemble de ces surfaces ne bénéficie pas des critères adaptés pour la production de blé. Puisqu’il s’agit de « sols peu profonds reposant sur une dalle calcaire », a-t-il conclu. À l’inverse, la Russie qui est un important exportateur de blé profite d’immenses terres noires fertiles. Autrement dit, Tchernozium qui constitue une richesse pour le secteur de l’agriculture pour sa capacité à retenir l’eau.
Précisons à présent le motif qui a incité la France à mettre au point cette affabulation, d’après le même spécialiste. Son but est donc de prétendre que la population locale ne savait pas exploiter ses richesses naturelles. Par conséquent, le colonialisme français justifie de la sorte sa spoliation des ressources algériennes.
Sécurité alimentaire : que prévoit l’Algérie à l’approche du ramadan 2022 ?
Avec le cours du pétrole qui s’élève au profit de l’Algérie, le gouvernement opte pour un volume d’importation plus considérable. À savoir, en aliments de base à quelques semaines du ramadan. En effet, les prix des fruits, légumes et viandes ne cessent de flamber compte tenu de l’offre insuffisante par rapport à la demande.
En préparation du mois sacré, le ministère du Commerce en collaboration avec celui de l’Agriculture ont élaboré un plan d’urgence afin de contenir la hausse des prix dans les marchés algériens. Pour ce faire, on a mis l’accent sur l’importation de la pomme de terre, la banane et les viandes rouges en importantes quantités pour satisfaire la demande des citoyens algériens.
