Algérie – Après le rejet de tous les dossiers d’importations, le gouvernement cherche une alternative aux concessionnaires de voitures neuves. Dzair Daily vous en dit plus à ce sujet dans la suite de cet article du 20 juillet 2022.
Le gouvernement cherche une alternative aux concessionnaires de voitures neuves en Algérie. En effet, des sources au ministère de l’Industrie précisent que tous les dossiers d’importation ont été refusés. D’où la nécessité de trouver une alternative, et cette dernière consiste à inciter les particuliers à importer eux-mêmes leurs voitures. Il s’agit de ce que rapporte le site spécialisé Sayarat Live.
Par ailleurs, le ministère du Commerce prépare en ce moment même des lois et des conditions strictes qui vont régir l’activité de vente des voitures neuves par les concessionnaires. Il faut savoir que les showrooms et les salles d’expositions multimarques poussent comme des champignons, dans toutes les régions du pays. Et ils attirent de plus en plus de clients désirant acquérir des voitures neuves.
Les efforts de la tutelle pour réglementer cette activité ont pour but de protéger les clients de ces nombreux concessionnaires. Ces derniers travaillent de manière anarchique et sans aucun contrôle. Certains enfreignent même les lois et s’adonnent à des pratiques illégales. Ils proposent des voitures à des prix défiant toute concurrence et obligent les clients à leur faire des transferts d’argent électroniques.
Vers une réglementation du secteur de la vente de voitures neuves
De nombreux abus et plaintes ont été, effectivement, relatés. L’indisponibilité des véhicules avantage les acteurs de cette activité qui manoeuvrent à leur convenance. C’est dans ce contexte que le département de Kamel Rezig a décidé d’imposer de nouvelles conditions aux praticiens de cette activité. Afin d’assurer plus de transparence lors des opérations d’achat et de vente. Tout en fournissant des garanties aux clients.
En outre, et face au nombre croissant de voitures neuves entrant sur le territoire, le ministère vise à encadrer et à réguler ce marché. Cela dans le but de faire cesser les nombreux abus. Et ce, en menant des enquêtes approfondies sur les nombreux agents qui proposent des offres alléchantes et des remises pouvant aller jusqu’à 1 million de dinars, tout en obligeant les clients à payer des avances de 1.500.000 dinars au minimum.
En sus, après avoir empoché ces avances, ces vendeurs demandent aux clients d’attendre plusieurs mois avant d’être livrés. Il faut savoir que de nombreux concessionnaires ont déjà été arrêtés. Et ce, pour avoir escroqué des clients. Alors il devient impératif pour le gouvernement de contrôler et de protéger les Algériens contre ces fraudes.