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vendredi, 29 mars 2024
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Marché noir en Algérie : La finance islamique comme solution ?

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Algérie – À la lumière de l’effondrement du prix du pétrole, principale ressource financière du pays, le gouvernement se tourne-t-il vers la finance islamique afin de recouvrir les fonds circulant sur le marché noir ?

Invité sur le plateau télévisé du média arabophone El Hiwar, l’économiste Larbi Oulahcene, a estimé que le gouvernement a opté pour la finance islamique afin de surmonter la crise économique orageuse qui touche le pays, au lendemain de la chute drastique du prix de l’or noir, conséquence de la propagation du nouveau Coronavirus, Covid-19.

« Aller vers la finance et les banques islamiques engendrera certainement plusieurs opportunités d’investissements », a avancé l’expert estimant qu’à l’heure actuelle le facteur clé de la croissance économique dans le monde n’est autre que les PME. « Sur une étendue de deux ou trois ans, l’accompagnement et le financement de PME par des banques islamiques permettra la renaissance et le soulèvement  de l’économie nationale », a précisé Oulahcene.

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S’agissant des avantages et inconvénients, l’économiste a estimé que la décision de s’appuyer sur une finance islamique est assurément bénéfique pour l’économie nationale, précisant à cet égard que les prestations fournies par ces institutions, notamment le partage de gains avec ses clients, constitue un avantage optimal pour les opérateurs financiers, contrairement aux autres banques qui imposent un taux d’intérêt.

La finance islamique résoudra-t-elle la crise économique ?

Dans le contexte actuel que traverse le pays, entre crise économique naissante à partir de la crise sanitaire suite à la propagation de la pandémie de Coronavirus, les pouvoirs publics seraient sur le point de se tourner vers la masse monétaire colossale qui circule sur le marché noir en vue de combler le déficit budgétaire des caisses de l’État.

Ainsi, dans le but d’atténuer le danger économique, le gouvernement a reçu l’ordre d’accélérer la mise en place de banques islamiques privées, d’officialiser leur activité et de l’étendre sur le territoire national de façon à attirer les fonds parallèles circulant sur le marché noir, estimé à 50% de l’activité économique, selon un expert

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Face à la difficulté de convaincre les citoyens de thésauriser leur argent dans des comptes bancaires s’est avéré difficile depuis 2015, les autorités publiques voient en la finance islamique une mesure qui attirera les concernés à capitaliser leur fonds dans ces institutions financières dites halal.

Pour rappel, plusieurs experts ont appelé à se diriger vers des opérations économiques rentables afin de faire face au choc pétrolier. Ahmed Zeghdar, membre de la commission des finances et du budget de l’APN, a appelé à son tour à récupérer les fonds circulant dans le marché noir estimant pour sa part que cette richesse pourrait contribuer à relancer l’économie nationale.

De son côté, l’expert en économie Abderrahmane Aya, a qualifié les solutions qui s’offrent à l’Algérie d’insuffisantes. Selon lui, l’État doit encourager l’administration fiscale afin d’augmenter les recettes des impôts et freiner l’ampleur du marché parallèle et particulièrement celui du change des devises, premier motif responsable de la défaillance économique nationale d’après l’analyste.

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