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vendredi, 29 mars 2024
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Algérie : La finance islamique pour éviter la planche à billets ?

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Finance islamique en Algérie – Mohamed Achir, enseignant-chercheur en économie à l’université de Tizi Ouzou, s’est entretenu ce 04 mai avec le quotidien national El Moudjahid, où il a salué l’instruction de la Banque d’Algérie à créer des banques islamiques et a appelé à « développer leur commercialité et leur dynamisme ».

Tout d’abord, le Dr. Achir a tenu à expliquer pourquoi le chef de l’État refuse de recourir à l’endettement extérieur. Il a rappelé les conditions imposées par le FMI en 1994; qui ont fait perdre à l’Algérie sa souveraineté et ont créé une misère sociale qui a détruit la classe moyenne. Ces conséquences dramatiques ont donc noirci l’option de l’endettement extérieur; a constaté l’expert.

De plus, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a également dit non au recours à la planche à billets. Sans parler des conséquences de cette dernière; qui ne feront qu’aggraver la situation économique et sociale du pays qui risque de se retrouver dans « une stagflation avec une contraction du PIB, hausse du chômage et inflation incontrôlable »; a averti l’enseignant.

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Comme moyen de secours, il a estimé qu’il faudrait créer une banque pour le financement et le suivi des infrastructures avec des règles rigoureuses de la commercialité bancaire; qui serait une belle opportunité pour « rationaliser davantage les coûts et les délais de réalisation des infrastructures publiques ».

Vers l’emprunt interne auprès des citoyens ?

Et en parlant de banques, l’expert encourage le développement des banques islamiques; avançant qu’une « simple création institutionnelle » n’est pas suffisante; et qu’il serait intéressant de « l’inscrire dans le développement de la commercialité des banques et leur dynamisme ».

Il a rappelé le règlement n°20-01 de la Banque d’Algérie, publié le 15 mars dernier, fixant les règles générales en matière de conditions de banque applicables aux opérations de finance islamique en Algérie. Les spécialistes voient en cette initiative un moyen d’absorber les fonds des citoyens qui préfèrent des transactions en cash ou la thésaurisation; a fait savoir l’intervenant. 

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Afin d’éviter les pratiques financières informelles, l’économiste a suggéré d’inscrire les banques islamiques dans le développement de la commercialité et du dynamisme; ce qui selon lui diversifierait les finances et la bancarisation.

De plus, la Banque d’Algérie doit créer un cadre réglementaire loin de l’informel, pour les pratiques de la micro-finance et de la finance solidaire en général; a-t-il enchaîné ajoutant que ces deux dernières participeraient au financement du développement local et social.

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