Algérie – Cette catégorie de producteurs alerte du risque de fermeture de près d’une quinzaine d’usines où travaillent 5.000 personnes. Apprenez plus dans cette édition du 2 novembre 2021.
Les fabricants des batteries automobiles interpellent le ministre du Commerce et des Exportations, Kamel Rezig. Ils lui demandent de rendre obsolète la décision d’exportation des lingots de plomb. Et de poudre de plomb. C’est en raison de la grave pénurie observée sur le marché en Algérie depuis juin dernier et qui pourrait entraîner la fermeture de 14 usines, rapporte Echorouk. Et en conséquence directe, le licenciement de 5.000 travailleurs.
Ce qui va, selon eux, conduire à la perte de 240 millions de dollars par an. Cela pour l’importation de ces matériaux de l’étranger. Car le plomb est la matière principale qui compose 85 % des batteries de voitures. Les fabricants des batteries automobiles se sont adressés au ministre du Commerce et des Exportations, Kamel Rezig. C’est en ce qui concerne l’instruction ministérielle émise le 23 juin 2021.
Celle-ci autorise l’exportation du plomb en lingots. Et la poudre de plomb. « Nous regrettons les décisions prises pour permettre l’exportation de lingots et de poudre de plomb. Le reste des produits classés comme matières premières pour l’activité de recyclage des batteries, qui dépendent du plomb brut, représente 85 % de la matière première que nous utilisons », affirment les producteurs.
« Le plomb sera ré-importé à nouveau dans un proche avenir »
Les producteurs soulignent dans leur demande : « Notre secteur est constitué de 14 usines de production de batteries automobiles. Parmi elles, 3 unités de production générale. En plus d’autres projets qui ne sont pas encore mis en service. Le secteur emploie plus de 5.000 travailleurs en postes directs. Et des dizaines de milliers de postes indirects.
Notons que ces usines couvrent environ 70 % des besoins nationaux en batteries de voitures. Avec une capacité de 3 millions de batteries par an ». Le porte-parole officiel du Syndicat des fabricants de batteries de voitures, Salim Houari, a annoncé dans une déclaration au quotidien arabophone que si la décision d’autoriser l’exportation de plomb n’est pas annulée, il sera ré-importé à nouveau dans un futur proche ».