Algérie – Le ministre de l’Industrie a évoqué la possibilité de produire des voitures électriques locales, avec l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges régissant l’activité de l’industrie automobile en Algérie.
S’adressant à la presse en marge de l’ouverture des travaux de la réunion gouvernement-Walis au Palais des nations à Alger, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham a annoncé que le nouveau cahier des charges régissant l’activité des usines de montage et de construction automobile, comportera pour la première fois, un aspect lié à l’installation des voitures électriques en Algérie, rapporte le média arabophone El Bilad.
« Le monde entier se dirige vers la production et l’usage des voitures électriques. » a affirmé Ait Ali. « L’Europe fonctionnera exclusivement grâce à l’électrique à l’horizon 2025 tandis que nous, nous regardons toujours du côté de l’assemblage de véhicules à combustion à énergie fossile ? », s’est-il interrogé.
Ait Ali signe la fin du montage automobile
Connu pour sa position critique vis-à-vis des usines algériennes de montage automobile, qui peinent à concrétiser leurs promesses sur le terrain, le ministre de l’Industrie a récemment qualifié ce secteur de véritable « escroquerie » n’ayant « aucune relation avec l’industrie réelle ».
« Certes, officiellement l’activité [du montage automobile] est industrielle, mais le dossier n’a aucune relation avec l’industrie sur le terrain et que c’est une escroquerie au nom de l’industrie. », a-t-il affirmé lors d’une allocution à la presse datant du 15 février.
Dans le même sillage, Ferhat Ait Ali Braham avait annoncé que les acteurs de l’industrie automobile en Algérie seront soumis prochainement à un nouveau cahier des charges. Ce dernier sera « dévoilé à la mi-avril prochain en même temps que le décret exécutif qui définira les nouvelles conditions » encadrant l’activité du montage automobile en Algérie.
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