Algérie – Une dame âgée de 58 ans raconte qu’elle est battue par son frère et jetée à la rue et se retrouve sans toit au-dessus de la tête depuis presque un an maintenant, pour la simple raison que la femme de cet homme n’appréciait pas sa présence.
Des histoires tragiques comme celle de cette femme âgée de presque 60 ans et qui dit avoir fait l’objet de maltraitance par son frère et jetée hors de la demeure familiale, choquent beaucoup en Algérie. Frappée et mise à la porte, la dame traîne dans les trottoirs de Kouba en mendiante sans abri à laquelle le froid de décembre gèle les os.
Elle raconte son drame dans une émission de la chaine Echorouk TV. Les spectateurs sont restés bouche-bée devant ce spectacle macabre d’une femme âgée qui relate son calvaire familial. « C’est mon frère qui m’a pourchassée de la maison », affirme-t-elle. « A vrai dire, il a fait ça sous l’injonction de son épouse ».
Lors d’une discussion tendue, la dame aurait précisé à sa belle-sœur qu’elle était dans la maison de son paternel. Le frère, lui, n’aurait pas aimé entendre ça. Il se serait impliqué au milieu de la dispute verbale entre les deux femmes. Mais ce n’était pas, selon l’intervenante, pour s’interposer entre elles en vue d’une résolution à l’amiable.
Dehors personne ne la violente, mais elle gèle de froid
« Il m’a dit que sa femme avait raison ». C’est encore ce que raconte l’oratrice. « Mon frère s’est mis à me frapper par des coups de poings et autres. Il m’a ensuite dit qu’il ne voulait pas de moi dans cette maison ». D’après la dame, ces épisodes étaient récurrents. À chaque fois elle se réfugie à l’extérieur. Cela pour trouver un peu de répit, mais on venait la récupérer.
Cependant, cette fois-ci, « personne n’a cherché derrière moi », déplore-t-elle. Elle se réjouit que dehors il n’y pas de frère qui tape sur elle. Par contre, « je gèle de froid », se plaint-elle. « Je veux d’un toit au-dessus de la tête ». C’est tout ce qu’elle espère. « Mes sœurs et moi, nous avons toujours été battues par nos frères. Je n’en peux plus », confie la femme.