Énergie – Pour les cinq premiers mois de l’année 2022, l’Algérie enregistre une hausse de l’exportation de ses hydrocarbures d’un pourcentage de 70 %. On vous livre tous les détails à cet égard dans les prochaines lignes.
À la lumière d’une conférence de presse tenue ce dimanche 3 juillet, le PDG du groupe pétro-gazier, Sonatrach en l’occurrence, a révélé la proportion reflétant la hausse de l’exportation des hydrocarbures de l’Algérie, allant du mois de janvier jusqu’à fin mai 2022.
Dans sa déclaration reprise par le quotidien El Bilad, Toufik Hakkar a fait état d’une exportation en la matière majorée à 70 %. En termes de recette, le même responsable a indiqué que ces exportations ont généré à l’Algérie des revenus de l’ordre de 21,5 milliards de dollars. Notons que ces résultats relèvent des cinq premiers mois seulement de l’année courante.
Par ailleurs, le locuteur a précisé que la décision de revoir les prix du gaz s’applique à tous les concessionnaires de Sonatrach. Il a en outre souligné que le volume des exportations du gaz DZ via le gazoduc vers l’Italie connaît une augmentation en comparaison avec celles destinées à l’Espagne.
Le PDG de Sonatrach tranche sur l’acheminement du gaz algérien vers des pays non importateurs
À ce propos, Hakkar a rappelé que jusqu’à présent la destination du gaz algérien exporté n’a pas été transférée vers un pays tiers. Cela est valable pour toute autre destination n’ayant pas de contrat avec le groupe Sonatrach. Par la même occasion, l’intervenant a expliqué que dans le cas échéant, l’institution algérienne a tout à fait le droit de prendre les mesures nécessaires.
« Les contrats empêchent de réexporter le gaz algérien vers un pays qui n’est pas importateur de Sonatrach. En cas de changement de destination du gaz et de manquement aux termes des contrats, l’entreprise étudiera le sujet et prendra les mesures appropriées ». C’est ce qu’a encore souligné le PDG. D’autre part, Hakkar a évoqué les accords en cours avec l’État du Nigéria.
En effet, l’Algérie coordonne avec ce pays actuellement pour achever le réseau d’exportation de gaz. Ce projet traverse un total de 12 États avant d’atteindre sa destination. Dans son allocution, le responsable a indiqué que le groupe vise à accélérer les étapes de la construction du gazoduc transsaharien. Celui-ci relie l’Algérie, le Niger et le Nigéria.