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samedi, 18 janvier 2025
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Algérie : Les exportateurs exigent la spécification de la règle 49/51

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Algérie – L’Association nationale des exportateurs a demandé au gouvernement une spécification de la liste des secteurs concernés/exclus de la règle 49/51.

En effet, l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) a sollicité le nouveau gouvernement, en lui demandant de spécifier les secteurs concernés par la règle 49/51 afin d’ouvrir la voie aux partenaires étrangers souhaitant investir en Algérie; rapporte le quotidien arabophone El Bilad.

Dans ce sens l’ANEXAL a demandé à l’exécutif une liste claire et bien spécifiée des secteurs exclus par ladite règle des 49/51, appelant également à cet effet, l’approbation de la stratégie nationale d’exportation en vue de développer les collaborations des entreprises nationales avec les partenaires étrangers.

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Vers la sortie de la dépendance aux hydrocarbures en Algérie

En effet, le directeur de l’association nationale des exportateurs Ali Bey Nasri. a rappelé la nécessité de déployer davantage d’efforts sur l’investissement dans le secteur de l’agriculture. Selon lui, ce secteur pourrait assurer la sécurité alimentaire pour l’Algérie à l’avenir au vu de l’instabilité qui marque le prix du pétrole; notamment dans une stratégie économique hors-hydrocarbures, rapporte El Bilad.

À cet égard, Bey Nasri a expliqué que le processus actuel d’exportation des matières agricoles est en deçà du niveau et des standards requis qui permettent à la production nationale de se positionner sur les marchés étrangers. Il a souligné en outre que l’ANEXAL œuvrait depuis 3 ans pour maximiser l’exportation hors hydrocarbures; dont 50 % revient à l’exportation du sucre par la société Cevital, propriété de Issad Rebrab.

L’idéal selon lui, serait de réussir aux entreprises exportatrices algériennes à prendre place sur le marché européen, même si cette démarche demande un soutien des grandes entreprises secondées par des moyens logistiques importants; précise la même source.

Pour rappel, le président de l’ANEXAL avait affirmé le 30 décembre dernier, lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 3 que l’Algérie perdait chaque année pas moins de deux (2) milliards de dollars résultant de la mauvaise négociation des accords avec les opérateurs de l’Union Européenne.

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