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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie : Pourquoi les entreprises n’intègrent pas la bourse d’Alger ?

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Algérie – Bien que plusieurs entreprises évitent d’intégrer la bourse d’Alger, un grand pourquoi est posé sur la table. Le directeur général de la bourse, Yazid Benmouhoub, explique ce phénomène.  

S’introduire en bourse est le chemin le moins fréquenté par les sociétés dans notre pays. Dans un long entretien accordé au média francophone, El Watan, ce mercredi 23 décembre, le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub en l’occurrence, est revenu sur les raisons pour lesquelles les entreprises ne débarquent pas sur le marché officiel des actions en Algérie. 

Avant de frapper la coquille, le DG a tenu à placer les choses dans leur contexte. Ainsi, il a commencé par décrire un univers qu’on peut qualifier de conservé voire royal où règne un fort esprit familial. Il a donc tenu à souligner que le secteur privé en Algérie est dominé majoritairement par des entreprises familiales. Celles-ci sont généralement hostiles aux investisseurs étrangers à leur cercle de filiation. 

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Elles sont donc, d’après ses dires, défavorables à « l’ouverture du capital à un actionnaire étranger ». Elles n’envisagent donc pas cette option et préfèrent maintenir le contrôle entre famille. Alors que l’ouverture du capital « est le fondement même de la Bourse », précise-t-il. Pour poursuivre son explication, Benmouhoub indique que ces entreprises « déstructurées » ne sont pas prêtes à faire face au marché. 

Celui-ci se base sur la transparence de l’information, l’intervenant. Ce dernier poursuit en soulignant que le marché informel pèse plusieurs milliards alors que la Bourse d’Alger brasse 50 milliards de dollars. L’impérieuse transparence n’est donc pas jouée par ces sociétés, résume-t-il. 

Vers la facilitation des conditions requises pour intégrer la bourse ? 

Lourdement touchées par le nouveau coronavirus qui n’a épargné ni les surfaces physiques ni celle virtuelles, plusieurs entreprises peuvent être freinées devant la porte de la Bourse d’Alger en jetant un œil aux conditions requises pour s’y introduire. Pour cette raison, le directeur général a révélé que la Bourse est prête à « donner des dérogations ». 

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Pour plus de précision, lesdites dérogations concernent seulement les grandes entreprises. Celles-ci sont soumises à des conditions qui peuvent être pénalisantes en ces temps de pandémie, à savoir un bilan positif durant les trois dernières années. Toutefois, ces dérogations ne s’appliquent pas au  marché de la PME, informe-t-il. 

Cela va sans dire. Les grandes sociétés ayant passé des temps maigres, « déficitaires » en l’occurrence, peuvent faire « une collecte de fonds ». Cette option reste conditionnée par le business plan de l’entreprise. Dans le cas où ce dernier « vise à créer de la richesse », ladite « collecte de fonds  » s’ouvre donc à la société. C’est en tout cas ce qu’a confié le DG de la Bourse d’Alger au quotidien généraliste susmentionné. 

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