Algérie – Hier, la ministre de la Culture, Malika Bendouda, a publié un communiqué dans lequel la responsable a répliqué au sujet de la proposition qu’elle aurait faite à l’Éducation nationale à propos de l’intégration de la danse à l’école, en Algérie, comme matière dans le programme scolaire. Intox ? Bendouda explique.
Vendredi donc, la femme à la tête du ministère de la Culture, a rendu public un communiqué reprenant la « nouvelle » relayée par certains médias ; et faisant le tour des réseaux sociaux ; affirmant que Malika Bendouda « veut faire de la danse en Algérie une matière scolaire (même pas une activité extrascolaire) enseignée aux élèves à l’école. La responsable a en fait démenti avoir suggéré d’inclure la danse, comme matière dans les programmes d’enseignement des écoles ; contrairement à ce qui se disait à tort et à travers ces derniers jours (fake news).
Bendouda a publié une déclaration disant : « Je nie les rumeurs sur notre inclusion de la danse ; comme matière dans les écoles (nous n’avons aucune autorité à ce niveau-là) ; et je suis surprise que des pages ; et des comptes de personnes affiliées à la culture l’aient transmise ; alors qu’ils sont capables de distinguer et de comprendre l’absurdité de la rumeur ».
#ثقافة_تربية#اشاعة
أكذّب الاشاعات بشأن إدراجنا الرّقص كمادة في المدارس (ليس لدينا سلطة عليها)، واستغرب أن تتناقله صفحات وحسابات أشخاص محسوبين على الثّقافة، وهم قادرون على التمييز وفهم عبثيّة الإشاعة.— Malika Bendouda (@BendoudaMalika) September 4, 2020
Bendouda dit ne rien avoir négocié avec l’Éducation nationale
Le quotidien Echorouk a rapporté les propos suivants de la ministre. « Je n’ai pas publié ni discuté avec le ministère de l’Éducation nationale de la question de l’enseignement d’une matière artistique ; ou culturelle tel que décrit » par certains. « Nous pensons que les élèves pratiquent leur joie et n’ont pas besoin d’orientation » là-dessus. Ainsi, « nous ne pouvons pas leur imposer de choix » sur ce registre.
En fait, « je suis à l’origine professeur d’université. J’ai beaucoup apprécié ma mission à l’université ; et je me passionne toujours pour l’ambiance universitaire. J’ai ma vision pédagogique et mon message de connaissance. En tout cas, je ne peux intervenir dans aucun secteur sauf dans la limite des accords-cadres ». Autrement dit, la ministre entend très bien savoir qu’évidemment son département a des prérogatives délimitées.