16.9 C
Alger
16.9 C
Alger
vendredi, 19 avril 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieVotre ArgentAlgérie : Vers l'assouplissement des mesures fiscales et des impôts ?

Algérie : Vers l’assouplissement des mesures fiscales et des impôts ?

Publié le

- Publicité -

Algérie – Les professionnels de la finance ont appelé les autorités à assouplir le régime fiscal et à stabiliser la législation en vue de favoriser l’investissement et la création de l’emploi et de la richesse.

Lors de la journée d’études sur la Loi de Finances 2020, organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Mezghena-Alger le 20 février dernier en collaboration avec l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), des experts en finances, des comptables, des commissaires aux comptes et des chefs d’entreprises ont lancé un appel aux pouvoirs publics, en plaidant en faveur d’une stabilité des lois de finances en vue d’assurer un cadre favorable à l’investissement et la croissance, rapporte l’Agence de presse officielle APS.

En effet, abordant la question des nouvelles dispositions relatives à la hausse des impôts pour certaines activités, et mentionnées dans la Loi de Finances 2020, le vice-président de la Chambre de commerce, Mustapha Korichi, a estimé que la LF 2020 devrait être suivie d’une loi de finances complémentaire, soulignant que ces changements participent à l’instabilité juridique affectant l’économie du pays et le bon fonctionnement des entreprises.

- Publicité -

Dans ce sens, Korichi a appelé les pouvoirs publics à adopter des lois constantes qui peuvent encadrer l’activité économique au moins pour une durée de cinq ans, afin de garantir une certaine stabilité aux opérateurs et investisseurs nationaux et étrangers. Le secteur informel dans le système fiscal national a été également soulevé par le même responsable, estimant que les autorités publiques devaient trouver une solution à ce phénomène qui gangrène l’économie nationale. 

Baisses des revenus pétroliers implique la hausse des impôts ?

Néanmoins certains experts estiment que les autorités doivent apporter plus de stabilité dans les taux d’imposition pour apporter plus de confiance chez les investisseurs. D’autres considèrent que les législateurs doivent être plus clairs dans leur texte de loi. À titre d’exemple, le commissaire aux comptes, Chérif Bournene soulève le manque d’informations dans le texte de loi qui stipule l’augmentation de l’impôt sur le revenu global sur les activités de consulting qui passe de 10 % à 15 % par an. 

Dans son côté, la direction générale des impôts a justifiés ces hausses d’impôts par la baisse des recettes fiscales provenant des hydrocarbures depuis 2014. Cette baisse se poursuivra en 2020, pour atteindre selon les prévisions  2200.32 milliards de dinars contre 4089.39 milliards de dinars pour les recettes de la fiscalité ordinaire. 

- Publicité -

Dans la perspective de diversification des recettes fiscales, l’État algérien souhaite couvrir 75 % des dépenses publiques grâce à la fiscalité ordinaire, rapporte la même source. Cette augmentation des d’impôt lors de la loi de finance 2020 servira également à l’État de couvrir les 1800 milliards DA (soit 17 milliards de dollars), tout en faisant en sorte de couvrir le déficit de la Caisse Nationale des Retraites (CNR).

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -