Algérie – L’État a pris une disposition afin de récupérer la masse monétaire détenue par le marché noir et qui équivaut à 90 milliards de dollars. Plus de détails dans les paragraphes qui suivent.
En effet, le Square constitue le premier fournisseur des Algériens désirant acquérir la monnaie étrangère. Il engloutit environ 90 milliards de dollars, avait déclaré le président de la République. Ainsi, afin d’absorber cette somme du marché noir de l’Algérie, le gouvernement a pris une décision, qui traduirait la réalité de l’économie nationale. On vous en dit plus, ce mardi 1er novembre 2022.
Effectivement, l’Éxécutif est déterminé à récupérer l’argent détenu par le marché parallèle. Le montant en circulation est estimé à 90 milliards de dollars. Celui-ci constitue une menace pour la sécurité économique du pays. Ainsi, afin d’intégrer cette somme dans la sphère officielle, l’Algérie compte adopter cette approche que nous détaillons pour vous dans les paragraphes qui suivent.
Liquidités du Square en Algérie : comment absorber cet argent ?
Si l’on se fie au média arabophone Echorouk, le gouvernement a misé sur le paiement obligatoire par chèque et l’interdiction des transactions en espèces dans certains domaines. Cela afin de contenir les capitaux du marché noir. Cette disposition sera applicable à partir de l’année 2023, indique le quotidien susmentionné.
Par ailleurs, le Projet de loi des finances 2023 prévoit une autre mesure fiscale afin de renforcer l’inclusion financière. Il s’agit de l’alignement des plafonds relatifs à l’exercice du droit à l’abattement fiscal des charges. Et l’obligation de régler les impôts via des moyens de paiement scripturaux par la voie bancaire. Et, en fixant le plafond à 1 million de dinars.
Les mesures susmentionnées permettront de réduire la liquidité monétaire en circulation dans l’informel. L’enjeu est aussi la traçabilité des flux financiers et l’absorption des anciens billets. Il s’agit toujours de ce dont nous informe la source médiatique susmentionnée.