Algérie – Après le recul au temps de la Covid-19, l’Algérie affiche une forte croissance économique d’une valeur de 6,4 % par rapport à la même période de l’année dernière, a rapporté l’Office national des statistiques (ONS).
Grâce au marché international haussier des hydrocarbures et le BTPH ( Bâtiment -Travaux Publics et Hydrauliques), les services industriels et marchands ont permis de tirer la croissance économique en Algérie de 6,4 % au deuxième trimestre de cette année. Par rapport à la même période de l’année précédente, cette performance confirme la reprise post-Covid.
Cette croissance est le fruit d’une remarquable reprise des activités économiques dans le secteur des hydrocarbures, qui était attendue avec ses 11 %, la performance de l’industrie qui a réalisé une croissance de 9,3% était moins évidente. Mais les chiffres de l’ONS attestent de sa contribution au bond économique de l’après-coronavirus.
L’augmentation la plus remarquable est celle du BTPH y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) qui totalise une progression de 13,7 %. Quant aux services marchands, dont on douterait d’une bonne tenue, en raison de la baisse du pouvoir d’achat des Algériens, ils ont réalisé une croissance de 10,2 %. C’est toujours en comparaison avec la même période de l’année passée.
Croissance de l’économie nationale : un indicateur favorable
On retient également dans le document de l’Office national des statistiques que le taux de croissance du PIB (produit intérieur brut) hors hydrocarbures a été de 6,1 %. Un pourcentage prouvant la stabilité de nombreux secteurs d’activité. Et lorsqu’on exclut l’agriculture du calcul du PIB, la croissance s’élève à 7,5 % durant le second trimestre 2021.
Cela revient à noter une performance médiocre de l’agriculture. La raison en est la sécheresse qui a sévi au deuxième trimestre de l’année en cours. Dans l’ensemble, pour le deuxième trimestre de 2021 courant, le PIB a bondi de 27,3 %. Dans la même période de l’année 2020, il a enregistré une baisse de 17 %.
L’ONS constate une augmentation du volume des exportations de biens et services de 10,2 %. Cela a entraîné une hausse de la demande finale totale de 5,9 %. Autre facteur qui a tiré la croissance est la consommation finale des ménages. Elle a affiché une croissance de 7,1 %, d’après le même organisme.