Algérie – Le ministre délégué en charge de l’Industrie pharmaceutique, dans ses derniers dires, explique qu’il préfère ne pas promettre une date précise du début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, et de la quantité de doses de Spoutnik V que l’Algérie a commandé.
Lotfi Benbahmed, ministre délégué chargé de l’Industrie pharmaceutique, s’est emparé du sujet. Il dit laisser, de préférence, la tâche de se prononcer sur la date et la quantité des vaccins à ceux qui sont habilités à le faire. C’est ce que rapporte en effet, hier 9 janvier, Le Soir d’Algérie. Néanmoins, il apporte des précisions concernant la logistique de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie.
Il s’est aussi exprimé sur les intentions des pouvoirs publics vis-à-vis de la vaccination. Le stockage, la disponibilité, la technologie maîtrisée ainsi que le vaccin en soi qui est déclaré loin d’être nocif, explique le responsable, sont les critères qui ont déterminé le choix porté sur le vaccin russe.
Mis à part le vaccin produit en Russie, affirme l’orateur, l’Algérie est en contact avec plusieurs pays et laboratoires de recherche. Ils peuvent très bien nous approvisionner en fonction de nos besoins, assure-t-il.
Les Algériens culturellement favorables au vaccin, d’après le responsable
En ce qui est des éventuelles réflexions du peuple algérien à l’égard vaccination, le membre de l’Exécutif se montre optimiste. Et pour mettre fin aux soucis de maillage, l’avantage qu’a l’Algérie en la matière est d’avoir la culture de vaccination. C’est donc ce qu’avance Lotfi Benbahmed. En effet, des millions d’Algériens se sont vaccinés en seulement quelques mois.
Éprouvant encore des réticences par rapport à la vaccination, le ministre délégué ajoute que l’Algérie, par habitude et en plus de sa culture, est favorable à la vaccination. Pour apaiser les inquiétudes, il annonce le lancement d’une large campagne de sensibilisation favorable à la vaccination d’ici une semaine.
À côté de cela, le ministre délégué chargé de l’Industrie pharmaceutique, évoquant la proposition russe faite à certains pays dont l’Algérie, concernant le conditionnement de leur vaccin suite à la forte demande, il souligne : « stocker et conditionner les vaccins en seringues est une technologie maîtrisée en Algérie ». Rien n’est sûr, mais cela sous-entend peut-être que notre pays a gentiment décliné l’offre des Russes à ce sujet.